En bref
La lutte contre le dopage en France est gérée par l’Agence Française de lutte contre le dopage. Le football fait partie des trois sports les plus contrôlés et l’un des moins impactés par des comportements délictueux. La FFF applique le code mondial anti-dopage. Elle met notamment en œuvre et organise la prévention, l’information et la surveillance (art. 125 de ses règlements généraux). Le footballeur de haut niveau notamment est régulièrement soumis aux obligations de contrôle. La direction médicale de la FFF est en lien permanent avec l’AFLD. La lutte contre le dopage fait partie de la politique et des engagements de la FFF sur le plan de la protection de la santé des licencié(e)s et de l’éthique de notre sport.
Chiffres clés
Les textes
Le règlement fédéral de lutte contre le dopage a été abrogé par de nouvelles dispositions du Code du sport issues de deux textes cités dans l'annexe présent ci-dessous.
L'article 125 des Règlements Généraux de la FFF relatif au respect du Code mondial antidopage :
Le Code mondial antidopage définit et harmonise les règlements antidopage à travers le monde.
Il définit 8 standards internationaux dans le cadre de la lutte contre le dopage et le respect des règles :
1. Liste des interdictions ;
2. Contrôle ;
3. Laboratoires ;
4. AUT ;
5. Protection des renseignements personnels ;
6. Conformité au code des signataires ;
7. Éducation ;
8. Gestion des résultats.
L'éducation et la prévention contre le dopage
Le Code Mondial antidopage 2021 préconise de « sensibiliser, informer, communiquer, inculquer des valeurs, développer des compétences essentielles et des capacités décisionnelles afin de prévenir les violations intentionnelles ou non intentionnelles des règles antidopage ». Le Standard international pour l’éducation (SIE) impose des règles d’éducation que doivent mettre en application les partenaires signataires. Depuis juillet 2021, le programme d’éducation contre le dopage est dispensé par des éducateurs agréés chargés de mener les actions.
Le sportif et le dopage
Chaque sportif est responsable des substances décelées dans son échantillon. Une violation des règles antidopage survient quand une substance interdite (ou ses métabolites ou marqueurs) est trouvée dans son prélèvement.
Tout sportif qui participe ou se prépare :
La localisation des sportifs, via le site ADAMS, permet la réalisation des contrôles hors compétition et en compétition. Ce suivi comporte plusieurs obligations pour le sportif : transmission de ses données chaque trimestre, une information complète (adresse personnelle, lieux d’entraînement ou de compétitions, lieux d’études ou de travail) et un créneau d'une heure doit être proposé quotidiennement. Toutes les modifications des informations de localisation doivent être effectuées dès que possible après avoir appris le changement de circonstances et au plus tard avant le créneau horaire déclaré.
La liste des substances et méthodes interdites
Révisée annuellement, la liste des substances et méthodes interdites en compétition et en dehors entre en vigueur chaque 1er janvier. C’est la présence de substances dans l’organisme qui est visée par le niveau d’interdiction et non le moment de la prise. Une compétition commence à 23h59 la veille de son ouverture et se termine à la fin de la compétition ou à la fin du contrôle antidopage du sportif. Le sportif peut être contrôlé à tout moment (entre 6 heures et 23 heures) et en tout lieu. Il ne peut se soustraire à ce contrôle même s'il est en dehors du créneau donné dans le cadre de sa localisation.
Le sportif peut consulter la liste des interdictions sur le site de l’Agence mondiale antidopage ou faire une recherche sur le site de l’AFLD.
Toutes les substances ou méthodes figurant dans la liste sont interdites. Leur sous-classification à titre de substance « spécifiée » ou « non spécifiée » n’est importante qu’au regard du processus de sanction. La substance « spécifiée » indique qu’il est possible qu’une substance se retrouve dans le corps d’un sportif par inadvertance quand le nom de la molécule dopante n’apparaît pas clairement dans le médicament. Le fait de dopage sera reconnu mais la sanction moins importante.
Les compléments alimentaires
Les compléments alimentaires ne sont pas interdits dans le sport et ne se trouvent pas sur la Liste des substances interdites de l’Agence mondiale antidopage. Toutefois, il faut faire preuve d’une extrême vigilance car ils présentent des risques importants pour la santé et des risques de dopage.
Les Autorisations d’usage thérapeutique (AUT)
L'Autorisation d’usage à des fins thérapeutiques (AUT) permet aux sportifs de suivre un traitement à base de médicaments contenant une substance interdite. Elle est obligatoire pour tout sportif considéré comme étant de niveau national ou international préalablement à l’usage de substances ou méthodes interdites dans le cadre d’un traitement médical. L’AUT préalable n’est pas obligatoire pour le sportif infranational et la procédure d’AUT à effet rétroactif reste accessible sans condition.
Quatre conditions doivent être réunies pour obtenir une AUT :
La demande complète d’AUT doit être envoyée au moins 30 jours avant le début de la compétition.
Le formulaire AUT
La procédure de contrôle
Le sportif doit toujours se soumettre au contrôle jusqu’à la fin de la procédure.
Tout savoir sur...
Les violations des règles antidopage (VRAD)
Au regard des dispositions du code mondial antidopage et du code du sport, il existe 11 violations des règles antidopage :
Au regard des dispositions du code mondial antidopage et du code du sport, il existe plusieurs types de sanctions en cas de violation des règles antidopage, lesquelles peuvent se cumuler.
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