Un plan de féminisation ambitieux
La FFF déploie des moyens budgétaires et humains importants pour favoriser la féminisation du football sur le territoire. Sous l’impulsion du Président Noël Le Graët, en 2012, la politique de féminisation de la pratique a pris une ampleur inédite. Objectif ? Atteindre le plus haut plan sur la scène internationale, permettre aux jeunes filles et femmes de jouer partout en France et accentuer la formation de jeunes talents. Depuis la Coupe du Monde 2019 en France, la barre des 200 000 licenciées a été dépassée. Aujourd’hui, c’est une nouvelle direction que prend cette politique avec deux enjeux principaux : la performance de l’élite et la mixité de l’encadrement et de la gouvernance du football. Pour cela, une Commission du Haut-Niveau a été créée en janvier 2022 au sein de laquelle siègent Jean-Michel Aulas et Aline Riera, membres du COMEX de la FFF.
Chiffres clés
Continuer à performer
Avec une équipe nationale qui pointe au 3e rang du classement FIFA, cinq titres de Championne d’Europe U19 et un titre de Championne du Monde U17, la France a démontré qu’elle était une nation qui compte sur la planète du foot féminin. La quête d’un titre majeur pour l’Equipe A et la recherche de nouveaux titres en jeunes seront les principaux objectifs des prochaines semaines, années. La Fédération, à partir de la saison 2022-2023, renforcera ainsi tous ses staffs de sélections de jeunes et continuera à traiter les sélections féminines et masculines sur un pied d’égalité en termes de moyens financiers, humains et de structures.
L’autre objectif de performance poursuivi par la Commission du Haut-Niveau concerne la D1 Arkema. Grâce à la création d’une licence club, ces derniers devront répondre à des critères d’exigence élevés pour pouvoir bénéficier d’un soutien financier supplémentaire. Ces critères relèveront de domaines variés : médical, diplômes des encadrants techniques ou encore qualité des structures d’entraînement. Une réforme des compétitions est également à l’étude notamment impulsée par le projet de professionnalisation des joueuses de la D1 Arkema qui bénéficieront désormais de contrats professionnels, les protégeant mieux et leur offrant des conditions plus adéquates à la pratique de leur sport dans l’élite.
Chiffres clés
Mixité dans les instances
En 2028, la loi française imposera la parité de genre dans les instances sportives régionales. Afin d’anticiper, la FFF accompagne dès à présent ses femmes dirigeantes et en recrute de nouvelles sur le terrain. Le dispositif « Mesdames, franchissez la barrière », a, pendant dix ans, consisté à recruter des joueuses, supportrices, accompagnantes présentes chaque week-end autour des terrains. L’héritage de ce dispositif est aujourd’hui la création du « Club des 100 femmes dirigeantes », avec le même objectif. Formations adaptées, animation de réseau, mentorat… autant de dispositifs destinés à moderniser l’encadrement du football.
L’ambition de la FFF est aussi de professionnaliser ses arbitres. Des programmes de professionnalisation, pour lesquels des profils prometteurs sont recrutés, sont déjà en marche. Rémunération, formations spécifiques, aménagement d’emplois du temps seront les ingrédients d’une transition rapide vers un arbitrage féminin professionnel. Avec plus de 400 nouvelles arbitres par saison depuis 4 ans, la FFF poursuit sa stratégie de sensibilisation et de recrutement, à partir de sa base de pratiquantes notamment.
L’élargissement de la base des éducatrices, qui débutent leur « carrière » par un diplôme d’animatrice fédérale, se poursuit sur le terrain. L’attention fédérale porte désormais sur la montée en compétence de ces éducatrices, et sur leur inscription dans le cursus exigeant des formations de cadres. Parallèlement, les hommes et les femmes qui coachent des équipes féminines se voient proposer des formations à modules adaptés, selon la catégorie d’âge et le niveau de compétition.
Chiffres clés
La France, candidate pour l'Euro 2025
En février 2022, la FFF a officialisé sa candidature à l’organisation du championnat d'Europe féminin de l’UEFA 2025. Impulsée par le Comité exécutif de la FFF présidé par Noël Le Graët, cette candidature s’appuiera notamment sur le succès de l’organisation de la Coupe du monde féminine de la FIFA en France en 2019. Ce dossier mobilisera l’ensemble du football français, amateur et professionnel, et fera valoir l’expérience et la qualité d’accueil de la France en matière d’organisation de grands événements. La candidature s’inscrira également dans une démarche responsable et durable, résolument engagée sur le plan social, économique et environnemental. Le pays hôte de la compétition sera désigné par l’UEFA en décembre 2022.