Le Japon trop fort pour les Bleuettes

La sélection nationale U19 féminine a subi la loi du Japon (0-7) pour son dernier match de la Sud Ladies Cup 2023, dimanche 21 mai à Avignon.

La France devra attendre pour inscrire son nom au palmarès de la Sud Ladies Cup. Le Japon s'est en effet révélé un adversaire beaucoup trop coriace sur l'ensemble de la 4e édition de cette compétition, organisée du 16 au 21 mai au Parc des Sports d'Avignon, avec trois victoires en autant de matches, quatorze buts marqués et aucun encaissé. 

Comme les Camerounaises (3-0) et les Panaméennes (4-0) avant elles, les U17 tricolores féminines ont à leur tour plié et rompu (0-7), dimanche, face à la force collective de la sélection asiatique, qui ne leur a laissé aucun espoir. Les Bleuettes, en préparation de la phase finale de l'Euro 2023 (du 18 au 30 juillet en Belgique) terminent troisièmes de cette Sud Ladies Cup, le Cameroun s'emparant de la deuxième place grâce à son succès sur le Panama (3-1). 

LE MATCH

Cette « finale » franco-japonaise a vite tourné court, les Bleuettes offrant à Momoko Tanikawa  l'occasion d'inscrire le premier but dés la 6e minute sur un ballon perdu près de sa surface par Marion Haelewyn (0-1). Pas de quoi se mettre en confiance face à un adversaire qui a ensuite doublé la mise sur une reprise de Chinari Sasai malgré une parade d'Emma Francart sur un premier tir de Tanikawa (0-2, 22e). Si les joueuses de Sandrine Ringler ont résisté tant bien que mal jusqu'à la pause, elles ont lâché prise en seconde période face à des Japonaises qui ont déroulé leur jeu avec cinq nouveaux buts à la clé, signés Yuuka Kurimoto (0-3, 56e), Rihona Ujihara (0-4, 60e et 0-5, 82e), Momoko Tanikawa (0-6, 86e) et Yuki Ogawa (0-7, 88e). 

La réaction de la sélectionneure

Sandrine Ringler : « Le Japon a eu une maîtrise collective bien supérieure à la nôtre, c'est indéniable, mais ce que nous avons proposé, notamment en première période en termes d'engagement, ne semble pas admissible, et je leur ai dit à la mi-temps. Nous n'avons répondu présentes ni athlétiquement, ni techniquement, ni tactiquement. Quel que soit le score, le minimum est de se battre et d'avoir la fierté d'avoir tout donner à la fin du match, d'avoir la fierté du maillot que l'on porte. J'ai senti une volonté de réagir en seconde période mais nous n'avions ni les ressources ni l'état d'esprit de manière collective. J'engloble un peu tout le monde mais je ferai évidemment le point individuellement. Il faut absolument se remettre en cause, se servir de ça pour avancer, et bosser dans tous les domaines pour être en capacité de rivaliser face à ces grosses nations. Même s'il ne s'agissait pas du groupe habituel, cela montre tout le chemin à accomplir pour celles qui veulent l'intégrer. Ces trois matches et ce rassemblement m'ont vraiment permis de faire le tour de l'ensemble de l'effectif. Nous aurons deux stages de préparation avant l'Euro, du 4 au 7 juillet avec vingt-quatre joueuses puis du 11 au 16 juillet avec les vingt qui iront à la phase finale en Belgique. »