Les Bleuets font fondre la glace danoise (4-2)

Déjà victorieux de la Turquie, mardi, les U19 tricolores se sont imposés face au Danemark (4-2) lors de la 2e journée de l'Euro 2024, vendredi 19 juillet. Ils sont qualifiés pour les demi-finales et le Mondial U20.

Deux matches, deux victoires pour la sélection nationale U19 engagée dans la phase finale de l'Euro 2024 de sa catégorie, organisée en Irlande du Nord. Et une qualification pour les demi-finales acquise pour les joueurs de Bernard Diomède qui ont brillamment dominé le Danemark (4-2), vendredi à l'Inver Park de Larne, trois jours après avoir souffert pour venir à bout de la Turquie (2-1). Ils ont mené 4-0 dans cette rencontre face aux jeunes Vikings, avant un léger relâchement sur la fin. 

Les Bleuets sont seuls en tête de leur groupe (6 points) après le résultat nul entre l'Espagne et la Turquie (1-1). Les Espagnols, à deux longueurs, seront leurs troisièmes adversaires de cette phase de groupes, lundi prochain à Larne (20h00). Un point suffira aux Bleuets pour conserver la première place de leur groupe (B). Avec deux défaites au compteur, le Danemark est désormais éliminé de la course aux demi-finales. 

La France fait coup double

La joie des Bleuets vendredi à Larne (photo Ramsey CARDY / SPORTSFILE / UEFA via Getty Images).

 LE MATCH 

Face à un adversaire qu'ils redoutaient et contre lequel ils s'étaient inclinés (2-1) lors du 1er tour éliminatoire de cet Euro, en novembre dernier, les Bleuets ont rapidement pris l'initiative du jeu. Mayssam Benama a déclenché le premier tir, repoussé par Andresen (4e), et Jean-Mattéo Bahoya est aussi venu mettre le gardien danois à l'épreuve (10e). De bon augure ? Oui, car la troisième tentative française a été la bonne. Après un bon une-deux entre Saël Kumbedi et Steve Ngoura dans la surface et un centre, Jean-Mattéo Bahoya démarqué au second poteau prenait le temps de contrôler pour se mettre sur son pied droit et ajuster une frappe victorieuse (1-0, 19e).
Les Tricolores ont conservé cet avantage jusqu'à la pause. Ils auraient pu l'accroître par Steve Ngoura (34e) et Senny Mayulu (45e + 1) mais l'un et l'autre ont échoué sur Aske Andresen. Ils auraient aussi pu le perdre, lors du réveil nordique, mais Justin Bengui Joao a fait le nécessaire à deux reprises face à Valdemar Andreasen (35e et 37e). 

Le banc fait le break
Les joueurs de Bernard Diomède ont poursuivi sur le même ton après le repos et ont logiquement doublé la mise au cœur de la seconde période. Sur un coup franc un peu excentré sur la gauche de la surface exécuté par Dehmaine Assoumani, le ballon filait devant la cage pour atterrir dans les pieds d'Ayman Aiki dont la reprise du gauche en angle faisait mouche (2-0, 65e), deux joueurs fraîchement sortis du banc. Les entrants ont continué à faire la différence côté tricolore puisque Saïmon Bouabré, d'une reprise du plat du pied après un premier essai d'Eli Junior Kroupi repoussé par le gardien (3-0, 79e, photo principale), et Dehmaine Assoumani, d'un tir du droit dévié au passage par un défenseur adverse (4-0, 85e), ont parachevé le bel après-midi français. Seule ombre au tableau, les deux réductions du score danoises sur deux coups de pied arrêté, signées Cornélius Olsson (4-1, 87e) et Alexander Simmelhack (4-2, 90e + 2). 

65e minute : le Stéphanois Ayman Aiki signe le deuxième but français de ce match (Ramsey CARDY / SPORTSFILE / UEFA via GETTY IMAGES);

 LA RÉACTION DU SELECTIONNEUR 

Bernard Diomède : « On a bien retenu la leçon du match du mois de novembre (défaite 2-1 contre le Danemark), on a bien travaillé à l'entraînement de veille de match, court mais intense. On a fait le match que l'on voulait faire et que l'on devait faire face à l'une des meilleures équipes du tournoi. J'aurais tout de même aimé que l'on ait plus de maîtrise, une meilleure gestion des transitions et du match. On doit encore travailler là-dessus. Je suis très content de l'efficacité avec quatre buts pour quatorze tirs dont onze cadrés. Le banc permet de faire la différence aussi mais on a construit le groupe dans ce sens-là, avec des postes doublés et des joueurs de niveaux similaires. C'est très positif, c'est un des points forts de cette génération. Jusqu'à la 85e minute, on est assez content donc. Mais les dernières minutes nous chagrinent un peu avec le staff. 4-2, ce n'est pas la même chose que 4-0, si le goal-average venait à être important. En fonction du résultat d'Espagne-Turquie, le dernier match contre l'Espagne se présentera différemment. »

LE RÉSUMÉ VIDÉO