Un National grand public

Avec cinq stades d’au moins 20 000 places, le National attire du monde, et pas seulement à Sochaux, Nancy ou Valenciennes. Le Mans espère faire tomber le record vendredi.

Ceux qui suivent régulièrement le feuilleton du National sur FFFtv ont sûrement remarqué la diversité des stades qui accueillent les matches (de 1 000 à 25 000 places) et aussi leur ambiance, qui n’a parfois rien à envier à la Ligue 2, un étage au-dessus. Lors de la 13e journée, par exemple, plus de 13 000 spectateurs ont assisté à Sochaux-Châteauroux (record de la saison battu) et 7 800 au derby Rouen-QRM. Et la tendance se confirme, puisque neuf clubs ont battu leur record d’affluence lors des cinq dernières journées. D'ailleurs, le record pourrait tomber dès ce vendredi soir au Mans, où plus de 15 000 spectateurs sont attendus au stade Marie-Marvingt, d'après le club sarthois, pour la réception de Valenciennes (match décalé à 20h30). 

La 15e journée de National (19h30) est à suivre vendredi à 19h30 sur FFF.tv et sur Scores en direct

 Un National très relevé 

Cette saison, pas moins de neuf clubs (sur 17) du National ont déjà connu la Ligue 1 : outre le FC Sochaux-Montbéliard (deux fois champion de France et deux fois vainqueur de la Coupe de France), on trouve le Nîmes Olympique (quatre fois deuxième de D1, trois fois finaliste en Coupe), le Valenciennes FC (deux fois troisième en D1, finaliste en Coupe), l'AS Nancy-Lorraine (vainqueur de la Coupe de France), le FC Rouen (finaliste en Coupe), le Le Mans FC, le Dijon FCO, l'US Boulogne CO et la Berrichonne de Châteauroux (finaliste en Coupe). 

 La capacité des stades 

Le National compte cinq stades avec des jauges supérieures ou égales à 20 000 places. Les principaux sont le stade Marie-Marvingt au Mans (25 064 places, ouvert en 2011), le stade du Hainaut à Valenciennes (25 000, construit en 2011), le stade Marcel-Picot à Nancy (20 087, reconstruit en 2003), le stade Auguste-Bonal à Sochaux (20 000, reconstruit en 2000) et le stade Jean-Bouin à Paris, qui accueille le FC Versailles (20 000, rénové en 2013). Deux autres enceintes ont une capacité supérieure à 10 000 places : Gaston-Gérard à Dijon (15 459, rénové en 2017) et Gaston-Petit à Châteauroux (14 500, rénové en 1997). 

Le stade de la Libération à Boulogne-sur-Mer (photo Victor ORGAER / FFF).

Six autres stades comptent entre 5 000 et 10 000 places : le stade Marcel-Verchère à Bourg-en-Bresse (8 840), le stade Robert-Diochon à Rouen (8 372, partagé entre le FC Rouen et QRM), le stade des Antonins à Nîmes (8 033), le stade de la Source à Orléans (6 866) et le stade de la Libération à Boulogne-sur-Mer (5 570). Les quatre plus petits sont ceux de Villefranche Beaujolais (Armand-Chouffet, 3 200), Concarneau (Guy-Piriou, 2 539), Aubagne (De Lattre de Tassigny, 1 200) et Paris (Pelé, 1 000). La capacité totale d’accueil des dix-sept stades du National est de 194 000 spectateurs.

À titre de comparaison, quatre stades de Ligue 1 ont une capacité inférieure à 20 000 places (Brest, Monaco, Auxerre et Angers). Et en Ligue 2, il n’y en a que trois au-dessus de cette jauge (Grenoble, Troyes et Metz).

 Les records d’affluence 

Le FC Sochaux détient la plus forte affluence du National cette saison avec 13 037 spectateurs lors de la 14e journée, contre Châteauroux. Le stade Bonal est le plus fréquenté, puisqu’il compte huit des dix meilleures affluences cette saison, dont les cinq affluences supérieures à 10 000 spectateurs. En toute logique, c’est lui qui obtient la meilleure moyenne par match, avec 10 445.

Nancy et son stade Marcel-Picot font bonne figure avec les 7e et 10e meilleures affluences, et une moyenne de 8 362 (avec un maximum à 9 604 contre Dijon). Le stade du Hainaut à Valenciennes arrive ensuite avec 6 233 spectateurs par match (et une pointe à 8 711 contre Villefranche).

La 11e journée a attiré le plus de public, avec 36 515 spectateurs dans les huit stades, alors que Nancy et Valenciennes évoluaient à l’extérieur. Ce jour-là (1er novembre), cinq clubs ont connu leur meilleure affluence à domicile de la saison : Bourg-en-Bresse (1 504), Villefranche (2 044), Boulogne (5 288), Dijon (5 739) et Le Mans (6 278). Sochaux avait attiré 10 802 spectateurs.

Les joueurs de l'US Concarneau communient avec le public du stade Guy-Piriou (Photo Pauline CARRÉ / APL / FFF).

 Les taux de remplissage 

Quatre stades ont un taux de remplissage supérieur à 50 %, et hormis Bonal à Sochaux (52 %), ce ne sont pas les plus grands : Diochon à Rouen atteint les 61 % pour les matches du FC Rouen (26 % pour ceux de QRM), le stade de la Libération à Boulogne monte à 72 % et Guy-Piriou à Concarneau est plein à 87 %, mais avec une capacité d’accueil réduite à 2 539 places (elle sera portée à 3 500 à l’été 2025). Sept autres stades ont un taux de remplissage entre 25 et 50 %. Le plus faible est celui de Versailles, le seul club qui ne joue pas dans sa commune. À noter toutefois que les moins de 26 ans bénéficient d’une entrée gratuite.

 Les records de Strasbourg 

Pour rappel, les records historiques d'affluence en National ont été établis entre 2015 et 2016 par le RC Strasbourg au stade de la Meinau avec cinq matches devant plus de 25 000 spectateurs : le 22 mai 2015 contre l'US Colomiers (27 820), le 3 juin 2016 face à l'USL Dunkerque (26 145), le 13 mai 2015 contre Amiens SC (26 053) et deux derbies contre le SR Colmar, le 26 septembre 2015 (26 022) et le 13 février 2015 (25 096).