Djamel Haroun cap 150
Auteur d’un grand match malgré la défaite (2-3) contre la Russie, vice-championne du monde, vendredi soir à Paris, Djamel Haroun, le gardien de l’Équipe de France Futsal, a été honoré pour sa cent-cinquantième sélection.
Les larmes aux bords des yeux, Djamel Haroun a reçu des mains de Pierre Jacky, le sélectionneur national, de Philippe Lafrique, chef de délégation et membre du Comité exécutif de la FFF, et Felipe Pires, le team manager de l’Équipe de France Futsal, un maillot floqué du numéro 150.
Très touché par l’attention, et la voix teintée d’émotion, le natif de Roubaix a pris la parole pour se remémorer le chemin parcouru depuis sa première sélection contre le Japon (6-6) le 21 octobre 2005, deux ans seulement après avoir basculé au Futsal après avoir connu le centre de formation du LOSC. En quinze ans de vie en Bleu, Djamel Haroun a connu beaucoup de vicissitudes, des lourdes défaites des débuts, à la première qualification pour un championnat d’Europe en 2018, avec le brassard de capitaine, jusqu’à cette cent-cinquantième cape ponctuée par 9 arrêts hier soir à la Halle Georges-Carpentier qui ont permis à l’Équipe de France de tenir tête à l’une des meilleures équipes du monde, même si sa grande prestation n’a pas permis d’éviter une courte défaite contre les Russes (2-3).
Garant de l’état d’esprit qui permet à cette Équipe de France de ne jamais rien lâcher, Djamel Haroun a ensuite remercié ceux qu’il appelle la "team poison", à savoir ses coéquipiers lesquels lui ont offert une longue et chaleureuse accolade avant de poser, ensemble et avec le staff, pour une photo souvenir. Triple champion de France, six fois vainqueur de la Coupe de France, Djamel Haroun, espère décrocher à 37 ans, une deuxième qualification pour un championnat d’Europe. Il reste trois matches pour y parvenir, à commencer par mardi dans la banlieue de Moscou face à la Russie, à nouveau, puis en Géorgie et face à l’Arménie au mois d’avril.
