ÉQUIPE DE FRANCE

Moussa Diaby : « Je suis ravi d’être là »

lundi 30 août 2021 - 17:26 - Claire GAILLARD
Moussa Diaby

L’attaquant du Bayer Leverkusen, convoqué pour la première fois chez les Bleus, raconte son arrivée à Clairefontaine et revisite ses débuts au foot. De l’Espérance Paris 19e à la Bundesliga, en passant par le Paris-SG. 

Une voix douce et le regard pétillant de celui qui fait sa rentrée chez les grands. Appelé par le sélectionneur Didier Deschamps dans la liste des joueurs retenus pour les trois matches qualificatifs à la Coupe du monde 2022 (face à la Bosnie-Herzégovine, l’Ukraine puis la Finlande), Moussa Diaby (22 ans) a découvert, ce lundi, les Bleus et le château de Clairefontaine. Quelques heures après, l’attaquant du Bayer Leverkusen se présentait en conférence de presse avant de prendre le temps de se confier sur sa jeune carrière à FFF.FR.

« Première convocation ? J’étais à la maison, j’ai suivi l’annonce de la liste à la télévision et j’étais très content d’être appelé en équipe de France pour la première fois. Cela signifie que je travaille bien en club et en dehors. Je suis ravi d’être là et j’espère que nous allons faire de bonnes choses avec l’équipe. Je savais que je commençais à me rapprocher des Bleus. Le principal, c’est d’être présent et de profiter de ces beaux moments.

Première au château ? Le château est grand (il rit) ! Il y a beaucoup de choses à l’intérieur, j’essaie de trouver mes marques, de m’adapter et d’apprendre à connaître tout le monde. J’ai retrouvé Presnel (Kimpembe) et Kylian (Mbappé), que j’ai côtoyés au PSG, ils m’ont accueilli et m’ont montré comment les choses se passaient ici. Ça va beaucoup m’aider.  

Première chanson ? Je vais chanter dès ce soir. Je n’ai pas encore choisi le titre mais on sera sur du rap (il sourit).

Première en bleu ? J’espère disputer mes premières minutes mais avant tout, je reste concentré et j’essaie de bien m’intégrer au groupe. Si j’ai l’occasion de jouer, je tenterai de donner le meilleur.


Moussa Diaby, ici face aux Pays-Bas en quarts de finale, a disputé l'Euro Espoirs en mai dernier (photo Nikola Krstic / ICON SPORT).

Première au foot ? La personne qui m’a donné envie de faire du football, c’est mon grand frère qui jouait. Mon premier club, c’est l’Espérance Paris 19e. Quand j’étais là-bas, je rêvais de devenir footballeur professionnel.

Mon poste ? Je suis capable de jouer sur les deux côtés, gauche ou droit, je n’ai pas de préférence

 

Premier poste ? J’ai toujours été attaquant. J’ai pu évoluer à d’autres postes mais c’était pour dépanner. En attaque, je suis capable de jouer sur les deux côtés, je n’ai pas de préférence et je jouerai où le coach me positionnera. C’est toujours un plaisir de pouvoir être disponible pour l’équipe de France. J’essaierai de faire de mon mieux à gauche ou à droite.

Premier contrat pro ? Le Paris-SG, c’est mon club formateur (il y est arrivé en 2013). J’y ai tout appris et signé mon premier contrat professionnel (en septembre 2017). Cela prouvait que le club avait confiance en moi. Sous ce maillot, j’ai aussi connu mes premières minutes en tant que professionnel.

Premier match en Ligue 1 ? Je m’en souviens, c’était à Paris face à Caen (3-0, le 12 août 2018). Je suis sur le banc et j’entre pour remplacer Lassana Diarra à la 70e minute. J’ai ressenti des émotions fortes, jouer au Parc des Princes devant un stade plein. C’était quelque chose d’incroyable à vivre pour moi, une récompense du travail effectué depuis le centre de formation. Je me rappelle aussi de mon premier but en championnat contre Saint-Étienne (4-0, le 14 septembre 2018).

Premier titre ? Le championnat de France 2019 avec le PSG. C’était très beau, on décroche ce trophée à l’issue de ma première saison en tant que professionnel au club (il a disputé 25 matches cette saison-là dont 11 titularisations). C’était grand et ça reste gravé dans ma mémoire.

Au Bayer Leverkusen, j’ai beaucoup appris, j’ai progressé en termes d’efficacité et ça m’a aidé à atteindre mes objectifs

 

Première en Allemagne avec le Bayer Leverkusen ? J’ai découvert de nouvelles personnes, une autre ville, une langue différente. Je suis sorti de ma zone de confort en quittant Paris et ma famille (à l’été 2019). Tout s’est bien passé et je suis content d’être dans ce très bon club où j’entame ma troisième saison. On fait confiance aux jeunes et on leur donne des responsabilités. J’ai beaucoup appris, j’ai progressé en termes d’efficacité et ça m’a aidé à atteindre mes objectifs.  


La joie de l'attaquant après avoir marqué un but et délivré une passe décisive face à Monchengladbach en Bundesliga le 21 août (photo DeFodi Images / ICON SPORT).

Première au futsal ? J’ai joué au futsal mais pour le plaisir lors de moments passés avec des amis d’enfance. Ma passion de départ, c’est le football à 11. Après en tant qu’ailier, jouer au futsal peut aider notamment sur la qualité technique, les gestes dans les petits espaces… Mais ça reste du loisir. » 

Son gabarit ? « C’est l’une de mes forces »

Juste derrière N’Golo Kanté, il figure parmi les petits gabarits du groupe convoqué par le sélectionneur pour poursuivre les qualifications au Mondial 2022 en ce début septembre. Et comme le milieu de Chelsea champion du monde, Moussa Diaby a su mettre cette spécificité au service de son profil. « J’en ai tenu compte pour me concentrer sur les choses qui pouvaient me servir le plus comme la vivacité ou jouer dans les petits espaces, glisse l’ailier. Mais j’évite les duels aériens comme je suis petit (1,70m) ! (Rires) Mon gabarit n’a jamais été un problème et je suis content d’être comme je suis. C’est l’une de mes forces. »

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