Kevin Ramirez nouveau capitaine, nouveau cycle
À la veille du coup d'envoi de la saison contre la Norvège en amical (mardi 19h30 à Paris), le nouveau capitaine des Bleus évoque ses nouvelles responsabilités et les objectifs de la sélection.
L’Équipe de France Futsal aborde une double confrontation contre la Norvège ce mardi et ce mercredi à Paris (19h30 à la Halle Georges-Carpentier, en direct sur FFFTV.fff.fr) avec à sa tête un nouveau sélectionneur Raphaël Reynaud, un groupe rajeuni (sept joueurs sur seize à zéro sélection), et un nouveau capitaine : Kevin Ramirez.
À 34 ans et 77 sélections au compteur, le meneur de jeu qui entame sa huitième saison en bleu (première sélection en 2014 contre les États-Unis) repart sur un cycle avec entrain, et une farouche volonté de franchir de nouveaux paliers.
NOUVEAU CYCLE AMBITIEUX
« On parle de cycle dans le sport, c’est un nouveau cycle qui s’ouvre. On en avait besoin. Un cycle merveilleux s’achève : on a aidé en termes de visibilité, d’évolution de la discipline, on a fait connaître notre discipline. On s’est qualifié pour la première fois pour une phase finale d’un championnat d’Europe (en 2018). Comme dans la vie, comme dans tous les sports, il faut parfois tourner la page et en écrire une autre, peut-être plus belle, en tous cas je l’espère, avec beaucoup d’envie, de responsabilités et de motivation.
C’est une grande fierté, un immense honneur d’avoir été nommé capitaine et de succéder à Djamel Haroun.
La discipline a évolué. Les joueurs qui arrivent sont plus préparés. Les clubs travaillent plus, la Fédération nous accompagne et fait beaucoup de choses pour nous. Donc j’attends encore plus de notre équipe. Avec ce nouveau staff, je vois qu’il y a une réelle ambition, toujours plus d’exigence et des joueurs qui arrivent, qui sont plein d’envie. Cela va dans le bon sens et je suis persuadé qu’on va réaliser de super choses ensemble. On a un coach très ambitieux. Pour ma part, je le connaissais un peu, et je peux vous dire qu’on a tous été agréablement surpris par cette envie, par cette ambition. Le coach ne se cache pas. Il partage cette volonté de se faire respecter sur le terrain. En tous cas moi je me reconnais dans son projet. Je trouve qu’il s’inscrit tout à fait dans cette volonté de la Fédération française de faire franchir un cap au Futsal français et de nous faire évoluer ».
Photo Pauline CARRÉ/APL/FFF
LE CAPITANAT, DAVANTAGE DE RESPONSABILITÉS
« C’est une grande fierté, un immense honneur pour moi d’avoir été nommé capitaine et de succéder à Djamel (Haroun, nouvel entraîneur-adjoint) qui a basculé dans les vestes blanches comme on désigne le staff. Ce nouveau rôle ne va pas changer fondamentalement les choses, je disais déjà ce que j’avais à dire, je me suis toujours investi au sein de cette Équipe de France. J’aurai davantage de responsabilités, surtout avec ce groupe jeune. Je vais essayer de les mettre dans les meilleures conditions, d’être exemplaire, de leur montrer le chemin chez les Bleus. Le groupe est très, très jeune, Amine Benslama par exemple a 18 ans, je pourrais presque être son père (sourire). J’aurai un rôle de grand frère puisque pas mal de joueurs cadres ne sont pas là sur ce rassemblement. On aura un rôle de grands frères puisqu’avec Sid (Belhadj) par exemple, on est motivés pour accompagner cette jeunesse ».
Préparation, intégration, et qualification : voilà les objectifs à court et moyen termes.
OBJECTIF EURO 2026
« La feuille de route à court terme, c’est déjà cette année de préparation et de construction. Il nous faut d’abord apprendre à connaître le staff, le projet du coach et intégrer les nouveaux. Le Futsal est un sport qui requiert beaucoup d’automatismes donc à court terme l’objectif est vraiment ça. Avec des résultats évidemment. On ne néglige pas les résultats. C’est important de gagner pour la confiance, pour croire à ce nouveau projet. Les qualifications pour la prochaine Coupe du monde vont vite arriver en fin d’année prochaine. À moyen terme, il y aura l’objectif de l’Euro 2026. Il faut qu’on se qualifie. On a un projet ambitieux. On en avait besoin aussi, je pense que le staff nous l’a fait bien comprendre. Préparation, intégration, et qualification : voilà les objectifs à court et moyen termes ».
JOIE DE RETROUVER LE PUBLIC
« Ces deux confrontations contre la Norvège nous permettront de poser les bases de notre nouveau projet de jeu. Il ne va pas s’installer en deux jours bien sûr, le maître mot, pour moi, c’est la patience, envers le staff, envers les joueurs. Que les gens soient patients avec nous mais, je vous assure qu’on ne va pas négliger ces deux matches, devant notre public en plus. On est vraiment heureux de retrouver du monde dans les salles après un an de Covid. Ҫa va faire plaisir de voir du monde dans les tribunes, de partager notre envie et notre motivation car il faut qu’avec ce changement de cycle on continue de donner envie aux gens de venir nous voir, de nous soutenir et de suivre le Futsal. Donc l’objectif contre la Norvège : victoire, prendre du plaisir, montrer notre nouveau style, notre nouveau projet, nos nouvelles têtes et intégrer et embarquer tout le monde ».
France-Norvège, mardi 28 et mercredi 29 septembre à 19h30 à la Halle Georges-Carpentier à Paris.
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