ÉQUIPE DE FRANCE FUTSAL

Sid Belhaj : « Être conquérants »

mardi 16 novembre 2021 - 12:43 - Jérôme MILLAGOU
Equipe de France Futsal

Avant les deux matches amicaux en Italie, ce soir et demain, le meneur de côté des Bleus plante le décor et le contexte de ce rassemblement.

L’Équipe de France Futsal, affronte l’Italie ce mardi (19h30 au Sports Palace de Salsomaggiore Terme, en direct sur FFFTV.fff.fr) et la retrouvera demain également (18h30). Entre des Bleus en plein renouvellement et des Azzurri en pleine préparation de l’UEFA Futsal Euro 2022, Sid Belhaj, le joueur le plus capé du groupe France (94 sélections, 23 buts) fait les présentations. Avec lucidité et ambition.

« L’Équipe de France est en reconstruction, avez quelles ambitions vous présentez-vous, ce soir, en Émilie Romagne pour double confrontation face à l’Italie ?

Notre premier objectif, sur ces deux matches, sera déjà de digérer la mise en place de ce nouveau cycle qui a démarré contre la Norvège en septembre à Paris (1-0 et 6-2). Ce sera l’occasion également, pour le staff, de faire une revue d’effectif, car on est sur un groupe forcément élargi pour l’instant, trouver des automatismes entre nous, car il y a pas mal de nouvelles têtes ou de retours et peu de séances pour travailler puisque nous sommes rassemblés depuis dimanche soir et nous ne sommes arrivés ici qu’hier. Et avec tout ça, on a aussi l’objectif d’embêter et même plus une équipe d’Italie qui reste une grosse nation du futsal européen.

La sélection

L’Italie justement, huitième nation au classement mondial, quatrième au niveau européen mais une nation qui vous a plutôt bien réussi dernièrement.

Oui, c’est une place forte du Futsal sur notre continent. On a joué contre eux assez souvent ces derniers temps et on a obtenu des bons résultats. On reste sur trois matches nuls, un avant l’Euro 2018 (0-0) et deux chez eux à Asti (2-2 et 3-3, décembre 2018). C’est une équipe qu’on arrive assez bien à manœuvrer, une équipe qui n’a peut-être pas forcément le talent des Brésiliens ou des Portugais mais c’est une formation hyper organisée, avec des joueurs qui évoluent dans les plus grands clubs européens. L’Italie a énormément d’expérience mais c’est un beau challenge pour nous.

Vous êtes le plus capé de ce groupe, quel est votre regard sur ce nouveau visage de l’Équipe de France ?

Ce n’est que le deuxième rassemblement depuis l’arrivée du nouveau sélectionneur, donc l’objectif est de faire une revue large de tous les joueurs qui peuvent prétendre à composer cette sélection : des nouveaux, des joueurs qui étaient déjà là et, comme a dit le coach, peu importe qu’on soit appelé sur ce rassemblement ou pas, on fait quand même partie de cette sélection et on en fera partie à un moment ou un autre, donc plus on a de forces, mieux c’est. De mon côté, c’est vrai, je commence à avoir de la bouteille mais j’avais déjà un rôle de leader et je me sens bien dans ce rôle. Ce n’est que du plaisir. Je suis en sélection depuis 2012. Il y a eu une progression fulgurante. On a quand même réussi à faire de belles choses avec, en point d’orgue cette qualification pour l’Euro 2018. On est maintenant sur un nouveau cycle. Il faut s’appuyer sur les bases que l’on a construites par le passé et tendre vers du professionnalisme dans tous les secteurs de la performance afin de pouvoir se qualifier régulièrement pour des phases finales et voire mieux par la suite.

On va avoir des hauts, des bas, on va faire des erreurs, mais l’objectif c’est de progresser et d’être très performants d’ici l’Euro 2026.

 

Ensuite, sur le style et la philosophie de jeu, on a des joueurs de qualité, ca ne change pas. L’objectif est de ne pas se stéréotyper, de garder cette spontanéité dans le jeu que moi personnellement je n’ai pas mais que certains ont et c’est très bien. L’idée générale c’est une volonté de presser tout le match, d’aller chercher l’adversaire quel qu’il soit, être conquérant dans tous les compartiments du jeu et sur toutes les zones du terrain, quel que soit le niveau de l’adversaire. C’est la principale différence. Comme dit le coach, la volonté est vraiment de mettre en place une philosophie et de garder le cap quoi qu’il arrive, d’aller de l’avant même s’il y a des moments où l’on passera à côté. Cela fait partie des sacrifices à faire pour avoir une progression sur le long terme. On va avoir des hauts, des bas, on va faire des erreurs, mais l’objectif c’est de progresser et d’être très performants d’ici l’Euro 2026. »

fédération française de football - FFF
Crédit Agricole logo EDF logo Nike logo Orange logo Volkswagen logo