ÉQUIPE DE FRANCE FUTSAL

Kévin Ramirez : « Beaucoup de fierté »

jeudi 18 novembre 2021 - 18:20 - Philippe MAYEN
Equipe de France Futsal

Le capitaine de l'Équipe de France revient sur la victoire des Bleus en Italie (3-2), mercredi soir, la première de l'histoire pour les Tricolores contre la Squadra Azzurra.

« Que représente cette victoire contre l'Italie ? 
Battre une grande nation du futsal telle que l'Italie est une énorme satisfaction. Notre premier match avait déjà été bon, aussi, mais nous avions raté pas mal d’occasions. Les Italiens nous attendaient, ils avaient mis la grosse armada, et voulaient gagner les deux matches. Maintenant, nous n’étions pas les plus nuls après notre défaite, mardi, et nous ne sommes pas les meilleurs non plus, aujourd’hui. C’est le début d’autres belles choses à venir. On se prépare, on se construit, on est reparti sur un nouveau cycle depuis deux-trois mois.

Comment expliquer ces deux résultats très différents en l'espace de vingt-quatre heures ? 
Cela fait partie de l’apprentissage, et il y a eu une remise en question. Nous avions concédé des buts un peu « bêtes » sur des coups de pied arrêtés. On s’est « fait avoir ». Quand on est compétiteurs de haut niveau, on apprend de ses erreurs. Je ne cache pas, aussi, que nous sommes arrivés à ce second match avec un esprit un peu revanchard. Le score était un peu « salé », la veille, on ne méritait pas ça. Sur le terrain on savait que l’on pouvait rivaliser avec cette équipe italienne et que nous aurions notre chance au second match. On a fait un gros coup.

Nous savions que nous aurions notre chance au second match. On a fait un gros coup.

 

Pouvez-vous le situer sur l'échelle international ? 
L’Italie n’est pas qualifiée pour la Coupe du monde mais prépare l’Euro depuis trois ans. Elle compte huit « Brésiliens » dans ses rangs. Ce sont tous des grands joueurs qui évoluent dans de grands clubs. Nous, nous représentons un grand pays de football, on se construit depuis pas mal d’années et on évolue match après match. On a beaucoup appris de notre défaite, et cela s’est vu le lendemain. Sur ce genre de match, c’est l’esprit de compétiteurs qui ressort. On engrange de l’expérience. Le groupe compte sept nouveaux, ils goûtent ici au haut niveau et même au très haut niveau.

Mickaël De Se Andrade (à gauche), auteur du but de la victoire mercredi (photo Fédération italienne de football). 

En tant qu'ancien et désormais capitaine, quel est votre rôle ? 
Les anciens s’attachent à mettre ceux qui arrivent dans les meilleures conditions. Sur le second match, les Italiens ont tout « envoyé » pour égaliser. On est resté plus longtemps sur le terrain les six ou sept dernières minutes car on connaît et on sait mieux gérer ces situations. Mais attention, nos jeunes arrivent très fort avec une grande volonté de placer la France sur la carte du Futsal international. Il y avait beaucoup de fierté dans le vestiaire après ce succès. C’est de bon augure, cela nous donne de l’ambition, mais on ne s’enflamme pas non plus.

Vous avez vécu l'Euro 2018, ce succès doit vous y faire penser, et vous mettre en appétit...
Oui, cela donne forcément envie de regoûter à ça, on en a le potentiel, surtout. Nos dernières qualifications ont été un échec, on a eu du mal à digérer car on avait les moyens de passer. Mais le sport de haut niveau, c’est ça. Il faut savoir « switcher » et passer à autre chose, avec un nouveau coach, un groupe renouvelé qui travaille dans les meilleures conditions. Nous allons terminer l’année par un tournoi aux Pays-Bas, avec l’Allemagne, la Belgique et les Pays-Bas. Tous les matches, tous les entraînements et tous les stages servent et vont servir à bien préparer les prochaines échéances internationales, en fin d’année 2022.»

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