Courte défaite contre l'Espagne (6-5)
Déjà battus vendredi, les Bleus ont une nouvelle fois été dominés par l'Espagne (6-5) en match amical, samedi matin à Benidorm.
Les défaites se suivent mais ne se ressemblent pas pour l'équipe de France de Beach Soccer. Contrairement à la veille, où elle avait baissé de pied à l'appel du dernier tiers-temps, elle a cette fois tenu tête jusqu'au bout à l'Espagne, ratant même une balle d'égalisation en fin de partie.
Dans ce second rendez-vous, les deux sélections se sont rendu coup pour coup jusqu'à 3-3, avant que les Ibériques ne réussissent à se détacher (6-3). Mais des Bleus accrocheurs, revenant à 6-5, n'ont donc jamais cessé de leur contester la victoire. Déjà buteur la veille, Anthony Barbotti a signé un triplé, les deux autres buts français étant l'œuvre de Stéphane Belhomme.
Les Tricolores se retrouveront à la fin du mois pour un nouveau stage (30 mars-3 avril) ponctué de deux confrontations contre les Comores, les 2 et 3 avril, à Vesseaux (Ardèche). Ils affronteront ensuite la Suisse, à Châteauroux, et un match contre l'Italie, à Balaruc (Hérault), est également en projet.
La réaction du sélectionneur
Claude Barrabé : « D'abord je suis satisfait de ce second match, au cours duquel nos joueurs ont montré qu'ils pouvaient rivaliser avec l'Espagne et lui poser beaucoup de problèmes. Cette sélection nous est supérieure, cela ne fait aucun doute, mais j'ai vu une grande équipe de France aussi, qui s'est créé des occasions. Le coach espagnol lui-même a noté un vrai changement d'attitude entre les deux rencontres et a tenu nous féliciter. Malgré deux défaites, le bilan de ce stage est intéressant. On a travaillé sur la cohésion du groupe, on a notre projet de jeu, on sait ce que l'on veut mettre en place dans l'optique des éliminatoires européens, fin mai à Nazaré, au Portugal. On revient avec beaucoup d'enseignements techniques, tactiques, physiques et psychologiques. Tous les joueurs n'étaient pas au même niveau athlétique, certains étaient prêts, d'autres non. On a relevé une vraie différence entre ceux qui bénéficient du Centre d'élite ouvert en février à Montpellier, et les autres. Cette structure va nous faire avancer et progresser. L'important maintenant, c'est de jouer des matches. »
