ÉQUIPE DE FRANCE

Olivier Giroud : « Je suis très heureux d’être ici »

jeudi 17 novembre 2022 - 16:35 - Claire GAILLARD
Olivier Giroud

À 36 ans, l’attaquant des Bleus va prendre part dans quelques jours à sa troisième Coupe du monde après celles de 2014 et 2018. Il a répondu jeudi aux questions des médias.

« Comment s’est passée la découverte du camp de base où vous êtes arrivés mercredi soir ? 
On savait que la FFF allait nous mettre dans les meilleures conditions, on a découvert de très belles installations. Tout est mis en œuvre pour qu’on se concentre sur le terrain. On a été très agréablement surpris d’être accueillis par des supporters à notre arrivée, surtout qu’il était tard puisque c’était quasiment l’heure du dîner. On a reçu un accueil très chaleureux dans le hall de l’hôtel, cela m’a rappelé la Russie.

Quid des conditions météorologiques ? 
C’est mieux que si on jouait une Coupe du monde ici en été ! Il fait 30 degrés et la chaleur est un peu étouffante. Il va falloir s’habituer l’après-midi. On commence par un match tardif (mardi 22 novembre contre l’Australie à 20 heures) mais ensuite plus tôt en après-midi (17 heures face au Danemark le samedi 26 puis 16 heures devant la Tunisie le mercredi 30). Le coach va adapter les entraînements. Je me rappelle qu’on avait joué un huitième de finale à Brasilia en 2014 contre le Nigeria (2-0) sous 30 degrés donc on l’a déjà fait.

La fiche d'Olivier Giroud

Vous êtes le deuxième meilleur buteur de l’histoire des Bleus et on sent toujours une attente autour de vous…
J’ai déjà marqué quelques buts lors de l’Euro 2016, un durant la Coupe du monde 2014 mais de pouvoir marquer dans la compétition reine, c’est toujours quelque chose d’important, d’être décisif pour l’équipe. Je serai à 200% pour l’aider et faire mon boulot sur le terrain.


Avec Hugo Lloris et ses coéquipiers avant le réveil musculaire à l'arrivée à l'hôtel (photo Simon MORCEL / SPORTPACK / FFF). 

Quel rôle vous attendez-vous à jouer durant ce Mondial ? 
Je suis très heureux d’être ici, de faire partie de l’aventure. C’’est une grande fierté de pouvoir disputer ma troisième Coupe du monde. Mon rôle dans l’équipe ? Jen ai déjà parlé et tout est clair avec le coach. Dès qu’il aura besoin de moi, j’essaierai d’apporter à l’équipe, comme je l’ai toujours fait.

« Ma période la plus faste ? Je ne sais pas mais à 36 ans, se sentir ainsi, c’est un cadeau et j’espère continuer comme ça »

 

En l’absence de Paul Pogba, comment le leadership va-t-il s’organiser ? 
Paul va beaucoup nous manquer pendant cette Coupe du monde mais je pense aussi à « NG » (Kanté), Presnel (Kimpembe) et Mike (Maignan) et le dernier en date « Christo » Nkunku. Je veux leur dire qu’on est avec eux et on va tout faire pour les rendre fiers de nous. Paulo prend beaucoup de place dans cette Équipe de France de par sa présence, son charisme, son leadership mais je suis persuadé qu’au sein de l’équipe il y a de jeunes leaders qui peuvent se dégager. J’occuperai ce rôle de grand frère que j’affectionne auprès des plus jeunes et prendrai la parole s’il faut.

À 36 ans, vous donnez l’impression de jouer votre meilleur football… 
Ma meilleure forme ? Je ne sais pas mais si vous regardez quelques-uns de mes buts dans le passé, je faisais déjà quelques « zlataneries ». C’est une période un peu faste pour moi, je me sens bien dans mon jeu, dans mon club et aussi en Équipe de France. La plus faste ? Je ne sais pas, il y a eu d’autres périodes où j’étais très bien mais c’est vrai qu’à 36 ans se sentir ainsi, c’est un cadeau et j’espère continuer comme ça.

« C’est dans la continuité de la saison. Il faudra être vigilant par rapport aux petits pépins physiques mais le staff en est conscient »

 

Vous l’avez dit, ce sera votre 3e phase finale de Coupe du monde mais aussi votre 6ème grand tournoi… Sans préparation : inconvénient ou avantage ? 
Une Coupe du monde en hiver sans préparation, c’est particulier mais on est tous logés à la même enseigne. Il y a moins de temps mais c’est comme si on continuait dans la foulée de notre championnat. Il n’y a pas eu de pause ni d’arrêt. Je pense que les joueurs sont en forme, lancés, c’est dans la continuité de la saison. Il faudra être vigilant par rapport aux petits pépins physiques mais le staff en est conscient et on a assez d’expérience pour bien se préparer.

Dans une interview, vous avez dit que ce Mondial pourrait être votre dernière compétition internationale… 
J’ai dit que ça pourrait être ma dernière mais on verra après la Coupe du monde. Ma motivation de rester au plus haut niveau et de m’éclater est intacte et tant que mon corps me le permettra, je ne me fixerai aucune limite.

Après le match contre l’Autriche en septembre, Kylian Mbappé a dit qu’il aimait jouer avec un joueur en pivot comme vous… 
Je suis un attaquant qui a des qualités de target man avec un jeu en pivot, en déviation. Tout au long de ma carrière, j’ai évolué avec des joueurs qui aimaient mon profil car ils pouvaient s’appuyer sur moi en guise de relai. Sur ce match on l’a bien fait avec Kylian, c’est quelque chose qu’il aime bien, c’est un plus.


Lors de France-Autriche en Ligue des Nations le 22 septembre dernier (photo Philippe LECOEUR / FEP / ICON SPORT). 

Quand avez-vous senti la bascule se faire pour votre présence dans la liste ? 
L’Équipe de France, c’est un fil rouge tout au long de ta carrière et pour y aller, il faut être décisif et important dans ton club. Ça a été le cas avec l’AC Milan, ça m’a donné beaucoup d’allant et de confiance. Quand je suis venu en sélection, j’ai fait le boulot, c’es important de répondre présent quand le coach fait appel à toi, c’est ce qui me permet d’être ici aujourd’hui. »

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