ÉQUIPE DE FRANCE

Jules Koundé : « Je prends confiance »

lundi 28 novembre 2022 - 16:30 - Claire GAILLARD
Jules Koundé

À deux jours du dernier match de groupe contre la Tunisie (mercredi, 16 heures), le défenseur des Bleus, titulaire comme latéral droit samedi face au Danemark (2-1), a répondu aux questions des médias. 

« Comment vous sentez-vous à ce poste d’arrière droit ? 
Je m’y sens bien. Comme l’a dit le coach, c’est quelque chose qu’on avait évoqué avant la compétition donc je savais quel allait être mon rôle et à quel poste je serais amené à jouer. Je l’ai accepté et j’en suis plutôt content. Je suis content de la qualification (pour les huitièmes de finale) et du match (contre le Danemark). À titre personnel, il y a encore des choses à améliorer mais je prends confiance à ce poste. 

La fiche de Jules Koundé

Benjamin Pavard, qui a débuté contre l'Australie, a occupé ce rôle pendant quasiment quatre ans. Comment gérez-vous la concurrence et en parlez-vous ensemble ?
C’est une concurrence saine. On est amené à discuter, on essaie d’apporter chacun à l’équipe quand on joue. C’est le coach qui prend les décisions. Bien que ce ne soit pas notre poste de prédilection ni celui où on est le plus à l’aide, c’est là où on est amené à jouer et on le fait avec un maximum d’envie. Mes axes de progression ? Essentiellement sur l’apport offensif, avoir un peu plus de justesse technique notamment lors du dernier match où j’ai perdu quelques ballons un peu faciles et communiquer avec mes partenaires pour avoir le plus de repères possibles, ce qui a été facilité par la présence d’Ousmane (Dembélé dans son couloir) puisqu’on se connaît bien. 

C’est donc un plus de jouer avec lui devant vous ? 
Ça m’aide, on a joué quelques matches ensemble sur ce côté droit et je le côtoie tous les jours à l’entraînement (au FC Barcelone). Je connais ses forces et ses faiblesses même si défensivement il a été impressionnant lors du dernier match. J’étais content d’avoir son soutien défensif, il a été précieux. 


Contre le Danemark, Jules Koundé a honoré sa 14ème sélection (photo Simon MORCEL / SPORTPACK / FFF).

Parlez-nous de la vie de groupe et de l’entente entre les plus jeunes et les anciens ? 
La vie de groupe est très importante. Ça se passe vraiment très bien, il y a une partie du groupe très jeune et une autre avec davantage de vécu. Le mix des générations se passe super bien, tout le monde a la possibilité de s’exprimer, ça rigole beaucoup tout en étant sérieux quand il faut l’être. La bonne ambiance a forcément un impact sur les résultats derrière. Quand un groupe s’entend aussi bien à l’extérieur que sur le terrain, c’est une force. 

Antoine Griezmann découvre le rôle de milieu relayeur droit. Êtes-vous surpris par son rendement ? 
Surpris ? Non parce que c’est un joueur qui a une qualité technique qui lui permet de jouer et de s’en sortir à tous les postes. Surpris, peut-être parce que ce n’est pas un poste où il a l’habitude d’évoluer mais il l’a très bien fait. C’est aussi un joueur qui fait toujours les efforts pour l’équipe même quand il est positionné plus haut sur le terrain. À ce poste, c’est encore plus mis en lumières avec des retours, des tacles. Cela nécessite quelques réglages car il n’a pas encore tous les repères mais il est précieux. 

« En tant que défenseur, j’ai trouvé que sur certains matches, j’avais plutôt bien rempli ma fonction. Chacun a une perception différente, c’est la mienne. Au fur et à mesure, j’espère m’installer dans cette équipe et être le plus performant possible. »

 

Dans quel état d’esprit abordez-vous ce dernier match de groupe face à la Tunisie, mercredi ? 
Nous sommes déjà qualifiés et comme a pu l’évoquer le coach, il sera amené à faire des changements mais on va le prendre très au sérieux avec l’envie de garder cette dynamique et de le remporter. Mentalement tout le monde va dans cette direction et je suis persuadé qu’il n’y aura aucun relâchement. On est très concernés et on est conscients que c’est une possibilité d’avoir du temps de jeu pour certains qui en ont moins. Il y a beaucoup d’envie. 

Que pensez-vous de cette sélection tunisienne, qui a besoin d’une victoire pour se qualifier ? 
On ne pense pas que le match sera facile. On a bien regardé la Tunisie, c’est une équipe qui met beaucoup d’envie, a eu des matches serrés et a posé des problèmes aux Danois notamment. On est conscients de leur qualité technique, c’est une équipe capable de répéter beaucoup de courses, très intenses. Il y a quelques joueurs qui évoluent dans le championnat français, d’autres ailleurs mais il ne faut pas se concentrer sur un seul joueur plutôt sur leur collectif. 


Lors du Final Four de Ligue des nations 2021, son premier titre en A (photo Simon MORCEL / SPORTPACK / FFF).

Ne vous manque-t-il pas encore un match référence en Équipe de France ? 
Match référence je ne sais pas, il y a eu des hauts et des bas mais j’ai aussi fait de beaux matches notamment en Ligue des nations contre la Belgique et l’Espagne. En tant que défenseur, j’ai trouvé que sur certains matches, j’avais plutôt bien rempli ma fonction. Chacun a une perception différente, c’est la mienne. Au fur et à mesure, j’espère m’installer dans cette équipe et être le plus performant possible. 

« Être ici avec Aurélien Tchouaméni ? C’est vraiment beau, ça rend ces moments encore plus spéciaux. On est très proches, on a tout de suite eu ces ressemblances dans nos manières de voir le foot, dans nos mentalités, le fait qu’on soit dans la même agence… On a cette même envie de réussir, c’est ce qui nous lie. »

 

Regardez-vous, lisez-vous, écoutez-vous ce qui se dit, s’écrit sur vous ? 
Oui je lis, je regarde, j’écoute car j’aime être informé. La critique fait partie de notre métier, il faut l’accepter. Évidemment c’est mieux quand elle est constructive mais je le vis bien. Concernant nos proches, parfois cela peut les toucher plus que nous-mêmes car on le prend moins à cœur qu’eux. Mais pour l’instant ça va bien (sourires)


Chez les Bleus, le défenseur a retrouvé son ami Aurélien Tchouaméni, formé comme lui aux Girondins de Bordeaux et passé aussi par les sélections jeunes (photo Simon MORCEL / SPORTPACK / FFF). 

Averti contre le Danemark, vous êtes sous la menace d’une suspension en cas de nouveau carton jaune. Comment aborder le troisième match dans ces conditions ? 
Si le coach me met sur le terrain, je ferai le maximum sur le terrain pour l’équipe, performer et tout pour ne pas prendre de carton jaune. Cela requiert plus d’attention mais ce n’est pas pour ça que je jouerai avec le pied levé si je suis amené à jouer. 

À quel point est-ce fort de vivre une Coupe du monde avec Aurélien Tchouaméni, votre ami d’enfance ? 
C’est sûr, c’est encore plus spécial de pouvoir le partager avec un proche, un ami, quelqu’un avec lequel on a fait ses classes. Ce n’est pas quelque chose dont on parlait quand on était plus jeunes mais, forcément, au fur et à mesure que chacun a franchi les étapes et changé de clubs, ça a commencé à arriver dans nos têtes. C’est vraiment beau, ça rend ces moments encore plus spéciaux. On est très proches, on a tout de suite eu ces ressemblances dans nos manières de voir le foot, dans nos mentalités, le fait qu’on soit dans la même agence… On a cette même envie de réussir, c’est ce qui nous lie. » 

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