Tchouaméni : « Ce rôle de sentinelle me plaît »
Présent mardi matin en conférence de presse à la veille de Tunisie-France (mercredi, 16h00, TF1), le milieu de terrain des Bleus a dit sa satisfaction de remplir le rôle que Didier Deschamps lui a confié.
Le match contre la Tunisie
« Continuer sur notre bonne lancée »
« La Tunisie est une très bonne équipe, une équipe forte, rugueuse avec des joueurs talentueux et techniques. Ils ont cette capacité à mettre beaucoup d’intensité dans leurs matches, on a pu le voir contre le Danemark. Ils ont des bons joueurs comme Bronn, Khizri, Khazri ou Sliti, contre lesquels j’ai évolué en Ligue 1. On sait que l’on va faire face à un match difficile, rugueux, contre un adversaire qui aura à cœur de tout faire pour remporter ce match-là, qui plus est avec l’apport de ses supporters qui sont venus en nombre au Qatar. Il va y avoir une bonne ambiance dans le stade. On vit pour ce genre de matches, donc on est content. De notre côté, malgré le fait que l’on soit déjà qualifiés, on se doit, étant donné notre maillot et notre esprit de compétition, de tout donner pour gagner ce match, pour être sûrs d’être premiers même si on a déjà de fortes chances de l’être. Les millions de supporters qui seront devant leur télé ou au stade voudront que l’on gagne ce match pour continuer sur notre bonne lancée. Donc, on sera prêt. Ensuite ? Il n'y a pas de préférence. En 8es de finale, les meilleurs sont forcément là. Tu n'as pas le droit de te cacher. Quoi qu'il arrive, à un moment tu joueras de grosses équipes. »
Son rôle et l'organisation au milieu de terrain
« L'entente se passe super bien »
« Entre le poste de relayeur et de sentinelle il y a une différence, c’est sûr. Celui de sentinelle demande peut-être un peu plus de sobriété, dans le sens où on doit assurer beaucoup plus l’équilibre de l’équipe. Dans les matches, à des moments j’ai envie d’y aller mais je me dis « non » parce que je sais que je dois être en place s’il y a une contre-attaque. Ce rôle me tient à cœur, je suis content de l’avoir dans l’équipe. Avec « Adri » [Adrien Rabiot] et Antoine [Griezmann], on essaye de compenser un peu ce que chacun fait. Certaines fois, cela permet à certains d’être un peu plus bas pour laisser la possibilité à d’autres de se projeter. On est trois joueurs avec un gros volume de jeu, cela permet d’effectuer beaucoup de courses et d’essayer de colmater les brèches. Antoine est un joueur vraiment primordial dans notre système de jeu. Avec « Adri » cela se passe très bien, même si l’on n’a pas peu beaucoup l’occasion de jouer ensemble depuis nos débuts en sélection. Comme vous pouvez le voir, une alchimie se crée et je pense que l’on arrivera à monter en puissance au fil des matches. Nos consignes sont un peu différentes mais on aussi tous les deux cette capacité à faire plusieurs choses. En fonction de ce que le match demande il [Adrien Rabiot] va peut-être plus monter ou être capable de récupérer davantage de ballons, comme contre le Danemark. L’entente se passe super bien. »
Aurélien Tchouaméni et Adrien Rabiot à l'ouvrage au milieu de terrain contre le Danemark (photo Anthony DIBON/ICON SPORT)
L'équipe pour le troisième match
« Chacun montrera son meilleur visage»
« La vérité de chaque match est différente. C’est vrai que cela s'est peut-être un peu moins bien passé dans le passé [lorsqu'il y avait du turn-over]. Mais c’est une Coupe du monde, les onze joueurs qui commenceront le match demain auront à cœur de présenter leur meilleur visage et de tout faire pour le gagner. Je ne me fais pas de souci par rapport à cela. Le coach a décelé des qualités chez « Cama » [Eduardo Camavinga] qui font qu’il puisse nous aider à ce poste de latéral après la blessure de Lucas [Hernandez]. Dans le groupe, on a confiance en lui, on sait qu’il a les qualités, mentales, physiques, techniques, pour jouer à ce poste-là. Si l’opportunité lui est donnée demain, on sait qu’il montrera le meilleur visage possible. »
Sa première Coupe du monde
« Quelque chose d'unique »
« Une Coupe du monde c’est forcément différent mais tant que l’on n’y a pas goûté on ne sait pas vraiment à quoi s’attendre. On a joué le Danemark très récemment en Ligue des Nations mais je peux vous dire que le match de samedi en termes d’intensité et de tension, cela n’avait rien à voir. On en a discuté entre nous. C’est quelque chose d’unique, plein de choses changent. On est sûrs que l’on va encore découvrir plein de choses dans cette Coupe du monde. »
