COUPE DE FRANCE

Les gros font le boulot

samedi 21 janvier 2023 - 21:34 - Claire GAILLARD
Coupe de France 16es de finale Plabennec - Grenoble

À mi-chemin des 16es de finale, le point sur les matches disputés samedi en fin d’après-midi où la hiérarchie a été respectée partout même si Rodez a tremblé face au RC Pays de Grasse (N2, 0-0, 5 tab 4) et Lorient à Bastia (L2, 1-1, 4 tab 1).

 STADE PLABENNECOIS (N3) – GRENOBLE FOOT 38 (L2) : 0-1 
Grenoble s'en contente

Longtemps dans la peau du gibier dans cette Coupe de France entamée le 11 septembre lors du 3ème tour, les joueurs du Stade Plabennecois (photo ci-dessus) avaient enfilé le costume du chasseur pour reprendre l’expression employée par leur entraîneur Nicolas Cloarec. Ils ont pu compter sur le soutien des quelque 2 700 supporters présents au stade de Kervéguen. L’enthousiasme a cependant été douché dès la 11ème minute quand le Grenoblois Amine Sbaï a marqué le premier but des matches dont le coup d’envoi avait été donné à 18 heures. Une occasion pour le GF38, un but, l’addition était sévère. Plabennec s’accrochait, retrouvait sa solidité défensive mais ne parvenait pas à égaliser.

 LES HERBIERS VF (N2) - STADE DE REIMS (L1) : 0-3 
Reims au rendez-vous 

Avec trois divisions d’écart, la marche était trop haute pour Les Herbiers. Malgré le soutien de leur public et l’application démontée en première période, les Vendéens ont concédé l’ouverture sur un coup du sort. Sorti dans les pieds de Folarin Balogun, Rémi Pillot se voyait sanctionné d’un penalty. Le Rémois se faisait justice lui-même prenant le gardien amateur à contre-pied (0-1, 37e, photo ci-dessous). En seconde période, Alexis Flips, d’une frappe enroulée (0-2, 64e), et Martin Adeline (87e) validaient la qualification des Champenois qui seront au rendez-vous des 8es de finale dont le tirage au sort sera effectué lundi à 19 heures (en direct sur beIN SPORTS), avant le dernier match US Pays de Cassel - Paris-SG (20h45). 


37ème minute : Folarin Balogun transforme le penalty pour Reims (photo Anthony DIBON / ICON SPORT).

 RC PAYS DE GRASSE (N2) – RODEZ AF (L2) : 0-0, 4 tab 5 
La fin de l’état de Grasse

Pour le premier seizième de finale de son histoire, le RC Pays de Grasse est passé tout près de l’exploit. Tombeur de La Tamponnaise en 32es (1-0), les Azuréens recevaient les professionnels de Rodez au stade de la Paoute. Grasse a attaqué fort et les a longtemps fait douter, se procurant les occasions les plus dangereuses comme cette tête détournée par Sébastien Cibois (15e) ou les montants trouvés à deux reprises ! Seule la séance de tirs au but allait déterminer le vainqueur. Alors qu’il avait la balle de match, Aymen Souda voyait sa tentative repoussée par Cibois qui s’interposait également devant celle du capitaine Nicolas Medjian, septième tireur. Rémy Boissier attrapait le cadre et permettait aux siens de sortir vainqueur de la séance (0-0, 4 tab 5). Comme face à l’AS Monaco en 32es (2-2, 4 tab 5) et l’AS Saint-Etienne lors du 7ème tour (0-0, 3 tab 4). 


La joie de Rémy Boissier et des joueurs de Rodez AF, qualifiés aux tirs au but (photo Pascal DELLA ZUANA / ICON SPORT).

 CHAMALIÈRES (N2) – PARIS FC (L2) : 0-4 
Odin dans le grand bain

Sur la pelouse enneigée du stade Gabriel Montpied à Clermont-Ferrand, le FC Chamalières affrontait pour la première fois cette saison en Coupe de France une équipe évoluant à un niveau supérieur, le Paris FC, club de Ligue 2. Les amateurs de National 2 ont entamé sérieusement la partie, à l’image du très bel arrêt réflexe effectué par Vincent Fournier sur une occasion parisienne de Florent Hanin (14e). Peu après, le gardien de Chamalières sortait en larmes, blessé à l’épaule gauche (20e). À 21 ans et sans échauffement, Quentin Odin était lancé dans le grand bain pour son premier match avec le club du Puy-de-Dôme. Chamalières ne se montrait pas touché et prenait alors l’ascendant mais Vincent Demarconnay mettait en échec Mai (24e). Sur une contre-attaque, le Paris FC crucifiait les amateurs ; Morgan Guilavogui, lancé dans la profondeur, servait sur sa droite Warren Caddy, qui contrôlait puis trompait Odin d’un piqué du droit (0-1, 30e). Juste avant la mi-temps, Julien Lopez doublait la mise d’une frappe du droit à l’entrée de la surface sur laquelle, Odin, avancé, était battu (0-2, 42e). En seconde période, Guilavogui y allait de son but (0-3, 70e) comme Kouadio-Yves Dabila, à la retombée d’un coup franc (0-4, 73e).

 

 ET AUSSI... 

 SC BASTIA (L2) – FC LORIENT (L1) : 1-1, 1 TAB 4 
Bastia ne refait pas le coup

Lors du tour précédent, face à l’AS La Chataigneraie (6-0, le 8 janvier), c’est déjà lui qui avait ouvert le score. Ibrahima Koné a récidivé à Bastia contre le Sporting. Dans un match longtemps indécis où les Corses ont notamment trouvé la transversale (24e), les Merlus ont été opportunistes. Sur une touche bastiaise, ils récupéraient le ballon et Koné se montrait plus vif que le gardien adverse pour marquer du droit (0-1, 64e). Mais comme lors du 32e de finale où ils étaient revenus dans le temps additionnel face à Evreux pour finalement s’imposer (1-1, 5-4 aux t.a.b), les joueurs de Ligue 2 ont arraché l’égalisation par Joris Sainati à la retombée d’un corner (1-1, 81e) s’offrant une séance de tirs au but. Avec deux tentatives ratées (Djoco et Kaiboue), celle-ci ne leur a pas souri. Les Lorientais ont, eux réalisé le sans faute pour s’ouvrir la porte des huitièmes.  


Le Bastiais Kapitbafan Djoco et le Lorientais Vito Mannone lors des tirs au but (photo ICON SPORT).

 TOULOUSE (L1) – AC AJACCIO (L1) : 2-0 
Toulouse, le break en 3 minutes

Le Stadium était rempli comme un œuf ce samedi à 18 heures grâce à la belle initiative du club toulousain qui proposait l’entrée gratuite pour tous les abonnés et un tarif accessible aux autres. Le public a donné de la voix et porté ses joueurs qui ont fait la différence en seconde période. À la suite d’un gros travail côté droit, Zacharia Aboukhlal prolongeait un centre dans le but adverse (1-0, 66e) avant que Rafael Ratao ne fasse le break (2-0, 69e).


Photo Pauline CARRE / APL / FFF

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