Paris rejoint l’OL en demies

Tenant du titre, le PSG, comme Lyon, est au rendez-vous des demi-finales de la Coupe de France après son quart achevé, lui aussi, aux tirs au but à Bordeaux samedi (0-0, 4 tab 5).

Les deux premiers de D1 Arkema ont tremblé ce samedi. Ils sont même passés tout près du précipice mais le Paris-SG, tout comme l’Olympique Lyonnais un peu plus tôt dans l’après-midi à Reims (2-2, 7 tab 8), s’est qualifié pour les demi-finales de la Coupe de France féminine. Au terme d’une rencontre où aucune des équipes n’avaient trouvé la faille, c’est la séance des tirs au but qui les a départagées. Une séance à montrer dans les écoles de foot tant les tireuses se sont appliquées ne laissant pas le loisir aux gardiennes de briller. Cinquième joueuse à se présenter devant Constance Picaud, Maëlle Garbino envoyait sa frappe hors cadre et Ramona Bachmann se chargeait de qualifier le tenant du titre (0-0, 4 tab 5) qui poursuit donc sa route dans cette édition 2022-2023.

Les quarts de finale s’achèveront dimanche avec les trois Petits Poucets de Division 2 féminine : Thonon Évian Grand Genève, l’Olympique de Marseille et le FC Nantes, opposé au FC Fleury 91. Deux rencontres à suivre en direct sur FFFtv à partir de 14h30.

 LE MATCH 

Au Matmut Atlantique (voir encadré ci-dessous), les Bordelaises ont pris crânement leur chance, boostées par le discours de leur entraîneur Patrice Lair habitué à frapper fort contre les grosses écuries notamment celles qu’il a dirigées. Durant 90 minutes, bien en place, solidaires et combatives, elles ont mis en échec leurs homologues de la capitale aidées par une Mylène Chavas des grands soirs. La gardienne internationale française a réalisé plusieurs parades décisives, protégeant un score de parité qui auraient même pu basculer en faveur des hôtes avec un soupçon de réussite.

La joie des Parisiennes après leur qualification (photo Pierrick CHASSINE / APL / FFF). 

« On a eu quelques occasions, Melissa Gomes n’est pas loin de marquer. On a manqué d’un peu de réalisme sur les actions qu’on s’est procuré. Sur ce match, on est restées ensemble, compacts, c’est un bon point. Il fallait finir le travail aux penalties, on ne l’a pas fait mais on le fera l’année prochaine », analysait au coup de sifflet final sur beIN SPORTS 1 la Bordelaise Julie Thibaud qui n’incriminait pas la malheureuse Maëlle Garbino qui a manqué son tir au but. « C’est ma meilleure technicienne qui loupe le penalty, ce sont des choses qui arrivent même aux meilleurs, estimait son entraîneur Patrice Lair. Michel Platini en a raté dans sa carrière. On a gêné les Parisiennes, on a réalisé un bon match mais on a manqué d’efficacité. On est partis sur un projet de jeunes, on va continuer à travailler. » Septième avec 18 points en D1 Arkema, Bordeaux va en effet se concentrer sur le maintien et ce résultat devrait lui amener un peu de confiance.

Le PSG, lui, est encore en lice sur trois tableaux (Championnat, Ligue des champions, Coupe) mais pour aller loin, il faudra faire plus. « Les Bordelaises étaient au max, bravo à elles, elles nous ont posé énormément de problème, saluait l'entraîneur parisien Gérard Prêcheur. On a su rectifier le tir en seconde période sans concrétiser nos occasions. Il a fallu en venir aux tirs au but pour décrocher la qualification. Être encore sur trois tableaux, c’est très difficile car il faut à la fois gérer l’effectif sur le plan physique mais aussi sur celui du rythme. » Et c'est maintenant qu'il faut tenir.