ÉQUIPE DE FRANCE ESPOIRS

L'essentiel de la conférence de Thierry Henry

lundi 9 octobre 2023 - 16:32 - Vincent ORSINI
Thierry Henry

Le sélectionneur de l'Équipe de France Espoirs s'est exprimé devant la presse lundi 9 octobre au premier jour de son deuxième rassemblement à la tête de ce groupe.

 NEUF CHANGEMENTS 
« Cette sélection bouge beaucoup »

« Bien sûr, les prestations des joueurs avec nous il y a un mois était satisfaisante mais il y a aussi la performance en club qui entre en compte. Il y a des joueurs qu'on avait ciblé auparavant et où on attendait de voir si cela allait durer, c'est le cas de (Banzouzi Bradley) Locko. C'est simplement logique : cette sélection bouge beaucoup, là où le noyau des A est beaucoup plus solide. Le plus important c'est que les joueurs soient performants ».

 MALO GUSTO EN A 
« On est là pour ça »

« Content pour lui, on est tous là pour que les joueurs puissent aller en A, c'est le but. J'espère qu'il pourra s'exprimer mais c'est "DD" qui décidera. Les gens en Angleterre sont assez heureux de ses performances, il a su profiter des blessures en club pour pouvoir s'exprimer et je suis heureux de le voir en Bleu aujourd'hui. Chrislain (Matsima) nous rejoint et c'est là aussi dans la continuité : il aurait pu être présent dès jeudi, il est en concurrence en club et peut évoluer aussi bien dans l'axe que sur le côté donc c'est tout naturel qu'il nous renforce ». 


Malo Gusto avec les Bleuets lors de la victoire en Slovénie (Germain REZÉ / FFF)

 L'ARRIVÉE DE MATHYS TEL 
« À lui de saisir sa chance »

« Il est en train de faire quelque chose d'extraordinaire au Bayern. Il a cette faculté à se retrouver dans des situations favorables très régulièrement, tant et si bien qu'il entre dans la rotation avant des joueurs comme Thomas Muller, c'est quelque chose ! Il a encore beaucoup de travail devant lui bien sûr, et il n'est pas encore titulaire, mais on voulait le voir. Il met des buts, a une faculté à se créer des occasions en très peu de temps, et surtout il a une envie débordante. Encore une fois il y a beaucoup de choses à peaufiner, bien sûr, mais son envie fait qu'on le remarque à chaque rencontre, même lorsqu'il n'est pas décisif. C'est assez impressionnant, à lui de saisir sa chance ». 

La santé mentale, un enjeu primordial

Interrogé par les médias sur Alexis Beka Beka, Thierry Henry s'est exprimé sur la place de la santé mentale dans le sport de haut niveau, mais aussi dans la vie en général. « On parle de jeunes, bien sûr, mais on a tous nos problèmes peu importe l'âge où le niveau de société. Le cerveau a un pouvoir énorme sur l'être humain, c'est ce qui nous contrôle. Aujourd'hui ce n'est plus un tabou de dire qu'on a peur, qu'on a besoin de temps, d'une pause, là où c'était bien plus difficile à mon époque. Et lorsqu'on montre de la vulnérabilité, il faut trouver en face de l'empathie au risque de voir la personne se renfermer encore plus. Cette situation devrait être mieux géré, pendant la carrière et à la fin. C'est terrible de devoir arriver à ce genre de situation pour réaliser qu'il y a un problème ».

 AKLIOUCHE ET CHERKI, TRAJECTOIRES DIVERSES 
« Nous sommes là pour les accompagner »

« Ce qui m'impressionne le plus chez Maghnes c'est la façon dont il presse, son activité, son envie, son ambition, en plus de ses qualités de footballeur. Il travaille beaucoup sans ballon, et lorsque Elye marque le premier but à Nancy c'est notamment grâce à son abattage  C'est un taiseux qui parle avec le ballon, c'est bien. Il y aura beaucoup de concurrence pour lui en club comme en sélection mais il a montré qu'il allait falloir compter sur lui cette saison.
Rayan a été titulaire contre Le Havre et Reims, pas contre Brest et Lorient. Ce n'est pas facile. Le problème avec lui, c'est qu'il a énormément de qualités mais lorsqu'il n'arrive pas à les exprimer cela devient plus problématique que pour d'autres. Il a été bon avec nous, et nous sommes là pour l'accompagner. Je ne pense pas à cette problématique : on va voir dans quel état il arrive et essayer de l'aider au mieux ». 

 LE DÉPLACEMENT EN BOSNIE 
« Si on ne fait pas ce qu'il y a à faire.. »

« Cela va être un match compliqué, si on ne fait pas ce qu'il y a à faire pour prendre le jeu à son compte ce le sera encore plus, à l'image de ce qu'on a vécu en Slovénie avant le but de Bradley. C'est une équipe qui va vite en transition et qui évolue à 5 derrière, ce qui va nous obliger à jouer différemment en possession. On va donc travailler là dessus, sur des schémas qui nous permettent d'avoir des supériorités numériques sur des combinaisons, dans le peu de temps que nous allons avoir une nouvelle fois ».

Le replay : 

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