Restes et Tel devant la presse

Le gardien et l'attaquant des Bleuets ont répondu aux questions de la presse ce mercredi 15 novembre avant de s'envoler pour l'Autriche qu'ils défieront vendredi (18h30, La Chaîne L'Équipe) pour les éliminatoires de l'Euro. Morceaux choisis.

Guillaume Restes 
« Beaucoup de confiance dance ce groupe »

« Je travaille beaucoup toute la semaine avec mon entraîneur des gardiens en club et en sélection avec Jérémie Janot. L’objectif c’est d’être le plus serein possible pour apporter de la confiance à mes coéquipiers. Je parle beaucoup avec eux pendant le match, c’est quelque chose qu’on m’a appris étant plus jeune. Un leader ? Peut-être parce que je suis le gardien mais il y en a beaucoup d’autres dans cette équipe. 

Avoir Thierry Henry en coach, c’est une expérience en plus : il nous aide avec son vécu, que ce soit lui ou son staff. Il est très ouvert, on peut lui poser beaucoup de questions. On sait que le coach est exigeant et qu’il veut qu’on soit le plus performant possible pendant les matches. Notre pressing n’était pas bon en première période face à Chypre et il nous l’a fait savoir. On a pris une sauce (rires), mais c’est positif pour nous, pour la suite de notre campagne. 

Il y a beaucoup de confiance dans ce groupe : on a marqué beaucoup de but et pris qu’un seul jusqu’ici, et même si j’aurais préféré en encaisser aucun c’est un bon bilan. On espère que ça va continuer le plus longtemps possible. 

Tout est allé très vite pour moi, que ce ça soit en club ou avec les Espoirs. C’est un plaisir de vivre ça car je rêvais de ce genre de moments. Je savoure et continue de travailler pour aller chercher plus loin ». 

Mathys Tel
« Précis, pas pressé »

« Je travaille tous les jours pour apporter le plus à mon club et aux Espoirs, donc je ne suis pas surpris que ça paye mais plutôt heureux de voir les résultats. C’est encourageant pour la suite, ça montre que j’en suis capable. Une phrase que j’aime beaucoup est "précis, pas pressé". Je pars du principe que pour être grand, il faut d'abord apprendre à être petit. 

On a une bonne relation avec le coach, il me taquine un peu (rires). C’est Thierry Henry, on sait tout ce qu’il a fait dans sa carrière, c’est une idole et une chance de l’avoir en tant que sélectionneur. Mes exemples au poste d’avant-centre ? Henry, Anelka, Kane … Il y en a beaucoup. 

Harry Kane m’apporte beaucoup de choses. Toute ses prises de parole à mon égard m’ont fait énormément de bien, c’est un immense attaquant et j’essaie d’en tirer un maximum de leçons. C’est un exemple, il est toujours serein et sûr de sa force : c’est top de pouvoir s’appuyer sur son expérience au quotidien. 

J’essaie d’apporter ce que je peux en termes de leadership, j’ai toujours eu ça en moi et lorsque je peux ou que je le sens, je prends la parole pour essayer d’aiguiller mes coéquipiers ».