Didier Deschamps : « Un groupe très dense »

Le sélectionneur de l’Équipe de France analyse le tirage au sort de l’Euro 2024, qui s’est déroulé ce samedi à Hambourg et qui verra les Bleus affronter l’Autriche et les Pays-Bas ainsi que le vainqueur des barrages de la voie A.

Opéré cette semaine à la suite de douleurs dorsales, Didier Deschamps n’a pas pu se rendre à Hambourg pour assister au tirage au sort de la phase finale de l’Euro 2024. C’est donc devant sa télévision que le sélectionneur national a vu le sort désigné aux Bleus l’Autriche, les Pays-Bas et le vainqueur des barrages de la voie A. Voici ce qu’il en pense.

Autriche, Pays-Bas et un barragiste au menu des Bleus

Quelle analyse faites-vous de ce tirage au sort ?

« C’est un tirage globalement relevé mais il pouvait difficilement en être autrement, vu la qualité des équipes qualifiées. Il y a une telle densité, en Europe…  La méthode retenue pour composer les chapeaux ne pouvait que déboucher sur des groupes relevés ou très relevés, puisque le classement dans la phase de qualification a été privilégié au classement FIFA. Avec tout le respect que j’ai pour ces nations, celles du chapeau 2 ne sont pas supérieures à certaines du chapeau trois, voire du chapeau 4. Et c’est ainsi que dans le groupe B, l’Espagne, la Croatie et l’Italie, trois des dix premiers du classement FIFA s’affronteront. Comparé à ce groupe, les autres groupes semblent plus tranquilles. Ils demeurent relevés. Le nôtre l’est. Nous avons hérité d’un groupe solide.

L’Équipe de France affrontera d’abord l’Autriche, issu du chapeau B.

Oui et ce n’est pas un cadeau. Il y a l’importance du premier match. Bien rentré dans la compétition peut conditionner la suite. Nous connaissons bien l’Autriche puisque nous l’avons affrontée à deux reprises en 2022 dans le cadre de la Ligue des Nations. C’est une équipe très athlétique, avec de bonnes individualités, en pleine progression. Nous nous étions fait secouer à Vienne.

Ensuite, l’Équipe de France enchaîne face au Pays-Bas, le 21 juin à Leipzig.

C’est également une équipe que l’on connaît très bien. En qualifications, cela s’était très bien passé pour nous à l’aller comme au retour mais je n’oublie pas qu’il leur manquait à chaque fois plusieurs joueurs importants. Les Pays-Bas restent l’une des meilleures nations européennes. Leurs joueurs évoluent dans les meilleurs clubs européens, ils disputent la Ligue des Champions. C’est du solide.

Le troisième adversaire n’est pas connu, puisqu’il s’agit du vainqueur du barrage de la voie A.

Oui. Nos observateurs iront les superviser au mois de mars. S’il vient se rajouter la Pologne, on aura un groupe très costaud.

Quelles sont les prochaines échéances, d’ici à l’Euro ?

Elles sont nombreuses même si une bonne partie du travail a déjà été effectué en amont, notamment sur la recherche du camp de base. Nous avons des options où nous étions prioritaires. Nous allons décider prochainement laquelle nous activons. Nous allons également finaliser les deux matches amicaux du mois de mars. Au début du mois de février, notre staff va se réunir en séminaire pour caler toute la préparation. Nous abordons cet Euro avec ambition, détermination mais humilité également. »