Foued Kadir : « Avec Martigues en L2 ? Je prends »
Le joueur doyen du National évoque sa longévité et ses espoirs de montée avec son club du FC Martigues, troisième du championnat avant la 25e journée prévue ces vendredi 15, dimanche 17 et lundi 18 mars,
Revenu au FC Martigues en septembre 2018, Foued Kadir est aujourd’hui à 40 ans le doyen du National devant le milieu du Marignane Gignac Côte Bleue FC Salim Mramboini (39 ans) et le défenseur du Dijon FCO Daniel Congré (38 ans). Le milieu de terrain provençal passé par le Valenciennes FC, l’Olympique de Marseille, le Stade Rennais et le Bétis Séville, notamment, s’imagine bien prolonger au-delà de cette saison avec son club formateur, troisième à un point de la deuxième place avant d’aller au Mans FC, l'une des sept rencontres de la 25e journée de ce vendredi 15 mars (15h00 et 19h30). Les matches FC Rouen-SAS Épinal et FC Villefranche-Red Star FC auront lieu dimanche 17 mars (19h30, FFFtv) et lundi 18 mars (21h00, en direct sur Canal+ Foot).
La 25e journée du National sur FFFtv et Scores en direct
DOYEN DU NATIONAL
« Je prends du plaisir »
« À mon retour à Martigues, en 2018, à 35 ans, imaginer que ce serait pour autant de saisons, peut-être pas. Il arrive un moment et un certain âge où l’on ne peut plus trop anticiper. Être aujourd’hui le doyen du National me fait énormément plaisir, cela prouve que j’ai fait, et que je continue encore aujourd’hui à faire, ce qu’il faut pour être au niveau et pour que mon corps tienne, même si ce n’est pas tous les jours évident. Il faut une bonne hygiène de vie, bien récupérer, bien dormir et tout le nécessaire pour être en forme. C’est vrai que j’évolue à un poste où il faut parcourir des kilomètres mais j’ai toujours aimé cela, cela fait partie de mes qualités. J’ai encore la chance de pouvoir tenir physiquement sur la durée, espérons que cela continue le plus longtemps possible. J’en suis encore là par amour du football. Je vis pour et à travers le foot, si je ne pratique pas pendant trois ou quatre jours, je ne me sens pas bien, j’ai un vrai manque. Je suis encore comme un gamin tous les jours à me lever le matin pour aller à l’entraînement. Je me régale, je prends du plaisir et comme je l’ai dit aux dirigeants du club, tant que j’aurais les capacités physiques et l’envie, je continuerai. Si, bien sûr, ils comptent sur moi… »
SON APPORT
« Faire jouer les autres »
« Je suis aussi revenu dans le but d’aider le club à retrouver le haut niveau et pouvoir le faire en National est déjà une satisfaction. J’essaie d’abord d’apporter toute mon expérience et ma qualité technique sur le terrain, pour faire jouer les autres. Je ne suis pas très bavard mais il m’arrive de donner des conseils, qui sont écoutés puisqu’il y a énormément de respect des plus jeunes envers moi. Je suis né, j’ai grandi et j’ai tout connu à Martigues, cela compte. Si cela n’avait pas été mon club formateur, celui de ma ville, je pense que j’aurais arrêté. »
Photo Philippe LE BRECH/APL/FFF.
MARTIGUES EN LIGUE 2 ?
« Tout va se jouer les deux dernières journées »
« S’il y a une prochaine saison en Ligue 2 avec le club de chez moi, de ma ville, je prends ! Avec le plus grand plaisir et c’est tout ce que je nous souhaite. On ne va pas se mentir ni pratiquer la langue de bois, on est à un point du deuxième [les Chamois Niortais] et il reste dix journées. Donc, bien sûr que l’on en parle. Mais on est dans un championnat ultra serré : que ce soit en haut ou en bas, tous les matches peuvent être pièges, à domicile comme à l’extérieur. On a perdu beaucoup de points la saison dernière contre des équipes du bas du classement, on a manqué la montée à l’avant-dernière journée mais on a un peu plus d’expérience à ce niveau-là cette saison. Tout le monde peut battre tout le monde dans ce championnat. Avec les six descentes, tout va se jouer lors des deux dernières journées. »
