ÉQUIPE DE FRANCE

Le point-presse de Deschamps en six points

lundi 18 mars 2024 - 18:14 - Philippe MAYEN
Didier Deschamps

Les principaux points de la conférence de presse du sélectionneur national, lundi, pour le premier jour du rassemblement des Bleus au CNF Clairefontaine en vue des matches amicaux contre l'Allemagne et le Chili.

 Les objectifs du stage et des deux matches 
« Impliquer un maximum de joueurs »

« Je ne suis pas là pour tenter des choses. Les joueurs on les connaît, ils ont l’habitude d’être ensemble, il peut y avoir des variantes, des associations différentes entre les deux matches, sans rien révolutionner, en sachant les qualités des uns et des autres. On est en répétition, avec deux matches amicaux, deux belles affiches en seulement trois jours. Avoir un jour de plus entre les deux matches aurait été bien.  Les joueurs sont tous arrivés avec le sourire mais ils sortent d’un parcours où il y a eu une succession de matches très importante. L’avantage de ce stage c'est d’avoir une semaine complète pour préparer le match contre l’Allemagne avec aujourd’hui et demain surtout axés sur la récupération car ils en ont bien besoin. Ce n’est pas une revue d’effectif mais je pars avec l’idée d’impliquer le maximum de joueurs pour qu’ils aient du temps de jeu, pour avoir un peu plus d’informations aussi, de répartir le temps de jeu, anticiper ce qui peut arriver au mois de mai ou juin, les blessures qui peuvent arriver avant le championnat d’Europe. On n’est jamais à l’abri. »

La liste des Bleus 

 Le poste d'avant-centre 
« Intéressant d'avoir des options différentes »

« Si l’on parle du registre offensif, l'objectif est d'avoir la possibilité d’avoir des animations différentes avec des profils différents aussi, même s’il y a une polyvalence importante chez ces joueurs offensifs, Kylian [Mbappé], Kolo [Randal Kolo Muani], Marcus [Thuram], à part Olivier [Giroud] qui a un poste bien spécifique. C’est plutôt intéressant d’avoir des options et des associations différentes. L’option d’une attaque à deux ? Oui, on a eu à le faire, avec des avantages et des inconvénients, on peut être amené à le refaire, après c’est toujours la notion d’équilibre qui compte. Mais je ne vais pas me plaindre d’avoir beaucoup de joueurs de très haut niveau offensivement, et il y en a qui sont absents ou blessés. C’est une très bonne chose pour nous. »

 LA CONFÉRENCE EN REPLAY 

 

 La hiérarchie des gardiens   
« Elle est évolutive »

« La hiérarchie est évolutive, tout dépend de la situation du moment. Mike [Maignan] est numéro 1, Brice [Samba] était numéro 2, Alphonse [Areola] numéro 3. Alphonse fait une très, très belle saison avec West Ham, Brice a alterné un petit peu. Cela dépend des périodes. Je ne suis pas là pour changer pour changer. C’est important pour les gardiens que les choses soient bien définies, et elles le sont à chaque début rassemblement. C’est important qu’il sachent à quelle place ils se trouvent pour anticiper au cas où, on ne sait jamais ce qui peut se passer. Aujourd’hui, il y a la vérité de mars, il y a eu la vérité de novembre, et il y en aura une en juin. Ils le savent. »

 Les leaders dans le groupe  
« Les relais ont été pris »

« Comme je l’avais dit, les relais, j'aime bien ce terme, ont été pris après la Coupe du monde. Le capitaine et le vice-capitaine ne sont plus là. Il y a différentes formes de leadership. Il y a besoin d’un leadership expressif, mais pas trop non plus. L'attitude et ce que font certains joueurs sur le terrain est une forme de leadership qui entraîne le groupe. Ce sont des joueurs beaucoup plus jeunes qui ont pu amener des doutes ou des interrogations sur le fait qu’ils puissent déjà être performants mais ils avaient déjà répondu présents à la Coupe du monde. Et la phase de qualification qui s’est enchaînée a continué d’aller dans ce sens-là. Même si certains étaient plus en retrait, à l’exemple de Kylian. qui avait une grande importance mais était moins responsable et moins expressif. Pour lui c’est quelque chose dont il a pris conscience et qu’il fait sans que cela lui pose de problème. Aujourd’hui, c’est plus affirmer ce que l’on a fait jusqu’à maintenant par rapport à ce qui nous attend. »

Le diaporama de l'arrivée des Bleus

 La préparation de l'Euro  
« Une période de plus en plus courte »

« La donnée est la même pour tous les sélectionneurs. La période qui était considérée comme celle de préparation est devenue de plus en plus courte. On peut commencer le stage librement mais on a des dates FIFA et là, la date FIFA c’est le lundi 3 juin. Si les clubs ont besoin des joueurs jusqu’au lundi 3 pour des tournées ou la finale de la Ligue des champions pour ceux qui y seront, ils sont dans leur droit. Nous, on a un match le 5, on part le 12 en Allemagne, et notre premier match de l'Euro est le 17. C’est réduit. Sans dire que l’on pouvait faire des miracles avant, on avait trois bonnes semaines pour récupérer sur le plan athlétique un peu. Là, on n’a pas le temps de pouvoir modifier l’état de forme physique des joueurs. Cela change les données et comme d’habitude, les sélectionneurs doivent s’adapter. On a les mêmes problématiques. »

 L'expérience des précédentes phases finales  
« Les certitudes, je n'aime pas ça »

« Penser que l’on maîtrise tout c’est le danger et je ne me dis jamais que je sais. Il y a une expérience et un vécu importants, des similitudes, mais c’est toujours faire en sorte d’anticiper. On y va toujours avec de la conviction, mais les certitudes je n’aime pas ça, elles sont vite balayées en football. Depuis le dernier rassemblement, on a passé beaucoup de temps dans la planification et l’organisation là-bas [en Allemagne]. Il y a beaucoup de choses à préparer en amont. On va y aller faisant partie des favoris ou avec l’étiquette de grand favori, et ce n’est pas là que les sportifs français sont le plus performants en général. Que l’on y aille avec de l’ambition, que l’on fasse partie des favoris au regard des résultats obtenus me semble assez normal et logique. Après cela sera à nous d’assumer, de voir la compétition par étape, sans se croire déjà au 14 juillet. Avec l’ensemble de mon staff,  nous sommes toujours en alerte et vigilants au moindre détail. Il n’y a qu’une vérité qui compte, celle du terrain. Aujourd’hui on n’a pas toutes les réponses mais on fait en sorte d’être prêt au moindre impondérable qui pourrait survenir avant la compétition. »

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