COUPE DE FRANCE FÉMININE

Le PSG puissance 4

samedi 4 mai 2024 - 17:05 - Vincent ORSINI
Le Paris Saint-Germain remporte la Coupe de France Féminine 2024

Le Paris Saint-Germain s'est adjugé la quatrième Coupe de France Féminine de son histoire en s'imposant (1-0) face au FC Fleury 91, en finale ce samedi 4 mai à Montpellier.

2010, 2018, 2022 et désormais 2024. En s'imposant sur le fil (1-0) face à son voisin du FC Fleury 91, le Paris Saint-Germain a inscrit son nom au palmarès de la Coupe de France Féminine pour la quatrième fois.

En infériorité numérique, le PSG a pu compter sur son internationale néerlandaise Lieke Martens, entrée en jeu, pour faire sauter le verrou adverse. Après avoir dominé le tenant du titre Olympique Lyonnais en demi-finale, l'équipe de Fabrice Abriel n'est pas parvenue à rééditer l'exploit pour permettre à Fleury de remporter le premier trophée de son histoire. 

4
Quatrième sacre (en neuf finales) pour le PSG en 2010, 2018, 2022 et 2024
1
Le FC Fleury 91 disputait ce samedi a première finale de Coupe de France Féminine de son histoire

 LE MATCH 

L’entame de partie est à l’avantage des Parisiennes d’une Sakina Karchaoui intenable sur son aile gauche. Son une-deux avec Tabitha Chawinga (8e) puis sa passe en retrait pour Korbin Albert (10e) trouvent les gants de Manon Heil tandis que, peu avant, son centre pour Grace Geyoro avait été dégagé par Chantelle Swaby (5e). 

À l’image de Rosemonde Kouassi qui voit sa première tentative du match passer à côté (13e), les joueuses de Fabrice Abriel entrent peu à peu dans leur finale et affichent progressivement la solidité qui a fait leur succès cette saison. Globalement, les débats s’équilibrent et les fautes hachent peu à peu le rythme de la rencontre. Hormis une frappe lointaine de Sandy Baltimore qui passe au-dessus (32e), la fin de premier acte est pauvre en occasions franches. 


Léa Le Garrec entre Sakina Karchaoui et Eva Gaetino (Anthony DIBON / ICON SPORT) 

Pour percer le bloc adverse, le PSG se projette d'avantage au retour des vestiaires mais sans véritable danger - si ce n'est des tentatives lointaines de Korbin Albert (59e) et Lieke Martens (65e) - ce qui permet aux Floriacumoises de se procurer quelques occasions en transition dont elles ne profitent pas. La rencontre bascule à l'heure de jeu lorsque Thiniba Samoura reçoit coup sur coup deux avertissements, d'abord pour une semelle sur Le Garrec (62e) puis pour une faute sur Rosemonde Kouassi (66e). Paris finira à dix. 

Dans la foulée, Fleury est tout proche de prendre l'avantage. Après un bon travail sur la gauche, Kouassi trouve Charlotte Fernandes mais sa frappe est repoussée à bout portant par De Almeida (71e). Ce sont finalement les protégées de Jocelyn Prêcheur qui ouvrent le score sur un centre-tir de Martens que Grace Geyoro ne peut reprendre mais dont la présence empêche Manon Heil d'intervenir (1-0, 73e). Dans l'obligation de revenir, Fleury se découvre et le club de la capitale est tout proche de faire le break en contre par Geyoro (80e) et Chawinga (81e). Malgré une dernière opportunité lointaine de Le Garrec (90+1e), on en restera là. 


Le but synonyme de victoire parisienne (Photo Anthony DIBON / ICON SPORT)

 LES RÉACTIONS 

Jocelyn Prêcheur, entraîneur Paris SG (au micro de France 4) : « Elle a été difficile à aller chercher celle-là ! Je trouve que c'est un bon résumé de notre saison : dans la douleur, à dix, on a montré qu'on était capable de réagir et d'aller chercher quelque chose. On voit qu'on est en fin de saison, les jambes sont lourdes mais elles ont tenu et je suis très fier et très heureux pour elles. C'est une juste récompense. Bien sûr, ce n'est clairement pas notre meilleur match de l'année, on aurait dû être capable d'imposer un rythme bien plus soutenu. Finalement, le carton rouge nous a remis dans la partie. Je suis content à titre personnel, bien sûr, mais surtout pour ce groupe ».


Premier titre pour Jocelyn Prêcheur avec le PSG (Photo Anthony DIBON / ICON SPORT)

Fabrice Abriel, entraîneur FC Fleury 91(au micro de France 4) : « Je savais qu’une finale se jouait sur des détails, on l’a vu aujourd’hui. Il y a un centre, pas forcément de grand danger mais une incompréhension ou un manque de communication fait que la rencontre bascule de l’autre côté. Après on a eu des opportunités pour revenir mais on ne fait pas le bon choix, on n’a pas le geste juste. C’est comme ça qu’on apprend, avec des matches comme ça, des échéances aussi importantes. Peut-être qu’avec cette expérience, la prochaine fois sera la bonne, c’est ce qu’on doit retenir ».

Le palmarès de la Coupe de France Féminine

fédération française de football - FFF
Crédit Agricole logo EDF logo Nike logo Orange logo Uber Eats logo Volkswagen logo