GFA Rumilly-Vallières (N2) veut y croire

François Baudet, l'un des quatre co-présidents du GFA Rumilly-Vallières, veut croire aux chances de son équipe, malgré les deux divisions d'écart avec Toulouse (L2).

« Comment réagissez-vous à la réception de Toulouse en quart de finale de la Coupe de France ?

Le premier sentiment, pour moi mais pour beaucoup au club, c’est : « Pourquoi pas ? » On peut, peut-être, sur une équipe de Ligue 2, créer l’exploit. On se dit que l’on a plus de chance que face au Paris-SG, Monaco ou Lyon. Maintenant, on sait que Toulouse est favori. Toulouse, c’est une ville de foot, le TFC a une histoire. Ça donne une affiche sympa.

Vous risquez de devoir délocaliser la rencontre.

On a une problématique sur la puissance de notre éclairage. Les terrains de repli, c’est celui du FC Annecy, à 20 kilomètres de chez nous, ou Grenoble. On privilégie Annecy. Le coach a établi un planning d’entraînement. On espère pouvoir faire un match amical pour se maintenir dans le rythme. Côté organisation, on va avoir un peu plus de travail pour nos bénévoles. Ce n’est pas neutre mais on le fait quand même avec beaucoup de plaisir.

En 8es de finale, vous avez signé un succès net sur Le Puy (4-0)…

C’est une victoire exceptionnelle. On a fait le match parfait. Dès l’entame, dans l’envie, on a été très performants. Aujourd’hui, on mesure notre épopée avec la montée des réseaux sociaux, dont les abonnés ont plus que doublé par rapport au début de la saison. Dans notre territoire, on sent que tous les clubs de Haute-Savoie sont derrière nous. Financièrement, nous n’avions pas besoin de la Coupe de France pour boucler notre budget de 850 000 euros car tous nos partenaires ont respecté le contrat malgré la pandémie. Nous avons des partenaires fidèles et locaux. Nous allons gérer nos gains comme on en a l’habitude, en bon père de famille. »