Les Bleus dans leur bulle

Durant la préparation à l’UEFA Euro 2020 puis la compétition, la délégation tricolore va instaurer une bulle sanitaire comme elle le fait depuis le début de la saison. 

La pandémie de COVID-19 a bousculé le quotidien et les habitudes de tous. À l’échelle de l’Équipe de France, avec la vie en communauté induite par les rassemblements internationaux, cela se traduit, depuis septembre et le retour sur les terrains par la mise en place d’une bulle sanitaire stricte avec réalisation de tests PCR en début de stage et avant chaque match, lavage régulier des mains, port du masque (photo principale en mars dernier) et distanciation sociale.

Avec l’UEFA Euro 2020 en ligne de mire, la vigilance va redoubler. « On est dans une bulle sanitaire très stricte où tout est réduit, a reconnu mercredi Didier Deschamps en visio-conférence de presse. On n’a aucune liberté par rapport à l’extérieur. Les joueurs vont le savoir. On va être le plus vigilant possible. Nous avons des recommandations à suivre et à partir du moment où un joueur est positif, c’est fini, il quitte la compétition. »

Il faudra que ça n’impacte pas trop le moral ni l’objectif qui est le nôtre

Didier DESCHAMPS, sélectionneur de l'Équipe de France

L’ensemble du groupe a passé un premier test aujourd’hui, beaucoup d’autres sont prévus au planning. « Quand on enlève des libertés, ce n’est jamais agréable mais on n'a pas le choix, reprend le sélectionneur. Il faudra que ça n’impacte pas trop le moral ni l’objectif qui est le nôtre. »

Interrogé sur la vaccination, le coach a fait savoir que « les membres du staff qui ont un âge plus avancé que les joueurs avaient été vaccinés. Concernant les joueurs, la vaccination reste une décision personnelle. Certains ont pu le faire de leur propre chef, car aujourd’hui c’est accessible à tous. C’est la seule solution qui nous permet de lutter contre ce virus en complément des gestes barrières mais il n’y a pas eu de recommandation de la part de l’UEFA. Il n’y a donc pas eu de vaccination organisée pour les joueurs, d’autant qu’il faut aussi un accord de l’État. »