La FFF s'engage pour le football féminin en Irak

La FFF, représentée par une délégation de la Direction Technique Nationale (DTN), s’est rendue en Irak du 13 au 21 novembre derniers, dans le cadre d’un projet de développement du football féminin irakien. 

À l’initiative de l’ambassade de France en Irak, la FFF assure une coopération technique avec la Fédération irakienne de football dans le cadre du projet DéFFi (Développement du football féminin en Irak). Ce programme, actif depuis juin 2022, a pour objectif de former 170 joueuses, entraîneures, arbitres et administratrices des clubs des régions de Bagdad et du Kurdistan. Les formations qui se dérouleront à Bagdad et Erbil, ainsi qu’au Centre National du Football (CNF) de Clairefontaine ont débuté avec le déplacement en Irak de la DTN, du 13 au 21 novembre. 

Ce programme comporte plusieurs volets : un volet sportif sur le thème du développement de la pratique féminine du football en Irak, en s’appuyant sur un plan éducatif de longue durée, et un volet socio-éducatif qui prévoit de favoriser des échanges culturels et l’accès à des activités foot en France et en Irak pour les femmes, pratiquantes ou encadrantes. Concrètement, la FFF élabore et propose le contenu des programmes de formation adapté à la réalité du football irakien actuel. Elle accompagnera la livraison du projet en Irak. La DTN sera l’interlocutrice privilégiée des formations.

Jean-Claude Lafargue et Ludovic Debru, membres de la DTN (crédit FFF). 

Cette collaboration s’inscrit dans le cadre de la politique de rayonnement international de la FFF sur le plan de ses savoir-faire mais aussi de ses engagements sociétaux et coopérations culturelles. « Après Singapour, nous sommes ravis de réitérer ce type de collaboration autour du développement du football féminin en Irak, se réjouit Hubert Fournier, le directeur technique national. Le football féminin est un enjeu majeur pour la FFF et partager notre expérience avec des fédérations qui ambitionnent cette mixité est une source de grande fierté pour nous. C’est très enrichissant. Nous sommes d’ailleurs en discussion avec d’autres fédérations notamment africaines pour développer ce même genre de projets. » 

La convention signée prévoit que les formations et échanges entre les deux fédérations se poursuivent au moins jusqu’en juin 2024.