Mathieu Chabert : « Le terrain m'a manqué »

Nommé à la tête de l'USL Dunkerque le 2 mars dernier, Mathieu Chabert s'est confié sur son choix de rejoindre le club nordiste, ses attentes pour la fin de saison et son premier match à venir face au Stade Briochin (19h30, sur FFFtv).

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Après les accessions en Ligue 2 de Béziers et de Bastia, vous venez refaire le coup avec Dunkerque ?
« Je viens déjà assurer les 42 points nécessaires au maintien. C’est toujours capital mais encore plus cette saison avec ce nombre de descentes plus important. Il faut donc obtenir les 2-3 victoires qui nous manquent, et après seulement on pourra peut-être parler d’autres choses. Ce n’est pas de la langue de bois ou une manière de me prendre pour Guy Roux : ce championnat est très particulier, à nous d’être régulier dans la performance et de prendre les points nécessaires le plus rapidement possible pour, ensuite, espérer mieux.

Malgré votre cinquième place actuelle, vous ne pensez pas une éventuelle montée ?
On ne fait pas de calcul au long cours. Vendredi, nous avons un match très important à Saint-Brieuc où nous nous présenterons avec de l’envie et de l’humilité en espérant prendre le maximum de points. Par expérience, ce n’est jamais bon de de se projeter trop loin, surtout en National. À chaque jour suffit sa peine. Si en fin de saison nous pouvons nous battre pour quelque chose de beau alors nous le ferons, mais cela passe par de bons résultats aujourd’hui.

Je tiens à saluer le travail de mon prédécesseur Romain Revelli : j’ai récupéré l’équipe à la septième place du championnat. Son travail nous sera bénéfique.

 

Quelles sont les raisons qui vous ont poussé à choisir Dunkerque ?
Pour moi, cet effectif fait partie des meilleurs de notre championnat. Il est bien constitué en quantité et en qualité, avec un savant mélange d’expérience et de jeunesse. Il y a tout pour bien travailler, sinon je ne serais pas venu (rires). Il y a eu beaucoup de mouvements à l’intersaison, malgré ça les garçons ont fait un super début d’exercice mais ont connu un passage à vide compréhensible par la suite. Toutes les équipes connaissent un trou d'air dans une saison, on va dire que le nôtre est passé. Derrière, il faut être capable de rebondir, de ne pas s’affoler, et je tiens d’ailleurs à saluer le travail de mon prédécesseur Romain Revelli : j’ai récupéré l’équipe à la septième place du championnat, il y a bien pire, son travail nous sera bénéfique.

Vous allez diriger votre premier match depuis novembre. Cela vous avait manqué ?
Je n’étais pas sur le banc la semaine passée. J’ai dirigé la séance de veille de match ainsi que la causerie mais j’ai préféré laisser Benjamin (Rytlewski, qui avait assuré l’interim, NDLR) sur le banc, cela me semblait important puisqu’il avait travaillé toute la semaine. Mais oui, en effet, le terrain m’a beaucoup manqué ! Le premier mois d’inactivité est toujours agréable, il permet de se ressourcer et de profiter de ses proches, mais très vite le manque d’adrénaline se fait ressentir, tout comme l’absence du contact des joueurs au quotidien. Quand on travaille, on ne voit pas passer les journées alors qu’elles peuvent parfois être longues sans club. J’ai quand même utilisé cette période pour me former, notamment aux côtés du Toulouse FC qui m’a accueilli pour un stage d’observation très enrichissant et qui m’a permis, je l’espère, de m’améliorer.

Ce sera face au Stade Briochin, un adversaire en forme.
Depuis que Karim Mokeddem a pris la tête de Saint-Brieuc, l’équipe n’a pas perdu beaucoup de matches, encaisse peu de buts et se montre très dangereuse. Cela s’annonce difficile, malgré le classement du Stade Briochin qui peut paraitre trompeur. Je pense même que, depuis la trêve, ils sont devant nous en termes de points glanés. Déjà qu’il n’est jamais aisé de gratter des points en déplacement à Saint-Brieuc … À mes yeux, c’est un vrai test que je prends avec beaucoup d’humilité. »

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