L'épopée de 1998 racontée par Youri Djorkaeff
ÉPISODE 7. Les Bleus sont champions du monde et une incroyable liesse populaire s'empare de l'Hexagone, à l'image des Champs-Élysées à Paris sur lesquels les Tricolores défilent. C'est ce que nous raconte Youri Djorkaeff dans le dernier des sept chapitres consacrés au premier sacre mondial de l'Équipe de France, il y a vingt cinq ans.
Le 12 juillet 1998, au terme d’une finale de légende face au Brésil (3-0), Didier Deschamps brandit la première Coupe du monde de l’histoire du football français.
Vingt-cinq ans plus tard, Youri Djorkaeff, l’un des piliers des champions du monde, revisite avec passion, et tout en anecdotes, les étapes d’une épopée à jamais dans le cœur des Français.
Un couronnement qui a bouleversé tout un pays et hissé l’Équipe de France dans la caste des très grandes nations du football.
Épisode 1 : la préparation
Youri Djorkaeff : "On ne pensait pas commencer la Coupe du monde dans un climat aussi hostile venant des médias et du milieu du foot. Avant le premier match, on ignore encore quelle sera la réaction du grand public. Il y a alors du scepticisme sur notre façon de jouer, sur la modernité de notre football, sur le fait de défendre sans descendre trop bas, d’attaquer sans se projeter trop haut..." Lire la suite
Épisode 2 : le 1er tour et les matches contre l'Afrique du Sud, l'Arabie saoudite et le Danemark
Youri Djorkaeff : « Jouer au Vélodrome va vite s’avérer un avantage : nous sommes dans un stade et une ville entièrement acquis à notre cause, à 1 000%. Arrive ce moment inattendu et finalement clé : le chant des joueurs sud-africains avant le match… Wow ! C’est comme s’ils nous libéraient d’un coup. » Lire la suite.
La fiche technique de France - Afrique du Sud
La fiche technique de France - Arabie Saoudite
La fiche technique de France - Danemark
Épisode 3 : le 8e de finale contre le Paraguay
Youri Djorkaeff : « D’une certaine façon, le tournoi commence vraiment avec les matches à élimination directe. Là, on entre dans les grands frissons du quitte ou double. On dispute ce match à Lens, dans un Bollaert en feu, un jour où il fait très chaud. D’entrée, on sent nos adversaires présents...» Lire la suite.
Photo ICON SPORT
Épisode 4 : le quart de finale contre l'Italie
Youri Djorkaeff : « C’est le match des cousins pas si éloignés que cela. On joue quasiment tous en Italie et on éprouve le plus grand respect pour la Squadra azzurra. Vraiment, ce France-Italie au Stade de France est un quart de finale de rêve... » Lire la suite.
(Photo ICON SPORT)
Épisode 5 : la demi-finale contre la Croatie
Youri Djorkaeff : « Encore un match incroyable. En face, on a des joueurs croates de très grand talent, des joueurs qu’on admire. On sent que cette demi-finale sera compliquée, d’autant que traîne dans un coin de notre tête le passif de l’histoire, avec les demi-finales de Coupe du monde perdues par l’Équipe de France en 1958, 1982 et 1986. » Lire la suite
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Épisode 6 : la finale contre le Brésil
Youri Djorkaeff : « Il y a cette tension hors norme qui fait qu’on est dans des réactions exacerbées et des émotions pas toujours contrôlées. Aimé va nous laisser nous embrouiller un petit moment et, d’un coup, on va l’entendre hurler : "Taisez-vous ! Je ne veux plus vous entendre !" D’un coup, le silence se fait… » Lire la suite.
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Épisode 7 : une équipe et un pays ivres de bonheur
Youri Djorkaeff : « Créer ces émotions collectives, ces moments d’union au-delà des différences, c’est la grande force du football. Pour nous, joueurs, cela restera à vie comme une très grande fierté, encore plus de l’avoir fait en France. Par amour pour la France. » Lire la suite et la fin.
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