Un avant-goût de Mondial

Face à l’Australie, pays hôte de la Coupe du monde, et devant plus de 50 000 personnes, les Bleues disputent ce vendredi 14 juillet (11h30, W9) leur ultime match de préparation avant leur entrée en lice dans neuf jours à Sydney.

 LE CONTEXTE 
De Dublin à Melbourne

Après leur succès contre la République d’Irlande (3-0, jeudi 6 juillet), les joueuses de l’Équipe de France féminine et les membres du staff ont quitté Dublin pour rallier l’Hexagone afin de profiter d’une dernière respiration avant de s’envoler en direction de l’Australie. La délégation, avec Aïssatou Tounkara qui a remplacé numériquement Amandine Henry, a posé le pied à Melbourne, dimanche, et pris ses marques dès le lendemain entre visite du musée national et première séance d’entraînement. Il a fallu récupérer de ce long voyage, habituer les organismes au décalage horaire (+ 8 heures par rapport à la France) et s’acclimater à des conditions météorologiques plus fraîches (15 degrés environ). Les Bleues, qui ont eu quelques heures de libre jeudi matin pour se balader dans Melbourne, ont vécu leur quatrième semaine de préparation. Il s'agit de la dernière pleine puisque la prochaine marquera l’ouverture de la Coupe du monde, le jeudi 20 juillet, et leur entrée en lice, trois jours plus tard face à la Jamaïque.

Photo Simon MORCEL / FFF

 L’ENJEU 
Dernier tour de chauffe 

« Il y a eu 48 heures un peu difficiles à notre arrivée mais c’est normal, a reconnu le sélectionneur Hervé Renard en conférence de presse de veille de match. L’Australie est un magnifique pays. Je ne connaissais pas Melbourne que j’ai visité chaque matin en courant un peu. Après on n’est pas venu là pour faire les touristes donc place au football (sourires) ! » Avant de rejoindre Sydney et de prendre leurs quartiers samedi dans leur camp de base situé près de Castle Hill, à une trentaine de kilomètres au nord-ouest, ses joueuses effectuent, vendredi midi, un ultime tour de piste contre le pays hôte du Mondial avec la Nouvelle-Zélande. L’occasion pour le sélectionneur d’effectuer les derniers réglages et de travailler les automatismes tout en ménageant ses troupes au regard des états de forme de chacune. L’ensemble du groupe est à disposition. « C’est un match superbe pour se mettre en route sur les terres australiennes, juge Renard. Un bon test, on va se faire bousculer un peu, ça fait du bien, ça va permettre d’entrer rapidement dans la compétition. »

Photo Simon MORCEL / FFF

 L’ADVERSAIRE 
L’Australie prête à vibrer

À six jours de lancer son Mondial face à la République d’Irlande jeudi 20 juillet, l’Australie s’offre une répétition générale. Dans un Marvel Stadium au toit fermé, plus de 50 000 personnes assisteront à ce dernier match de préparation. Un évènement qui rappellera peut-être aux Bleues le souvenir de leur quart de finale 2019 au Parc des Princes face aux Américaines, tenantes du titre et futur championnes. La confrontation devrait les mettre dans le bain en termes d’ambiance et d’adversité. Car « l’Australie est l’un des favoris de cette Coupe du monde », annonce Hervé Renard.

Photo Bildbyran / Icon Sport

Dixièmes au classement mondial féminin FIFA, les Matildas ont atteint le dernier carré des Jeux Olympiques 2021 et ont récemment battu en amical l’Espagne (3-2 en février) ou l’Angleterre (2-0, en avril), championne d’Europe en titre. Le sélectionneur Tony Gustavsson s’appuiera sur l’expérience d’une dizaine de cadres à plus de 100 sélections, dont la capitaine et meilleure buteuse de l’histoire Sam Kerr, mais aussi de jeunes joueuses prometteuses. Pour sa 8ème participation en phase finale, l’Australie espère franchir le cap des quarts, sa meilleure performance à date (2007, 2011 et 2015).

Marvel Stadium 🏟️🔴⚫️
Plus de 50 000 personnes seront présentes demain pour 🇦🇺🆚🇫🇷#FiersdetreBleues pic.twitter.com/0lgHz7wiJg

— Equipe de France Féminine (@equipedefranceF) July 13, 2023

 LA DÉCLA 

 « C’est la meilleure manière de se préparer pour notre premier match qui va se dérouler dans le même contexte. C’est toujours plaisant de jouer devant plus de 50 000 spectateurs et face au pays hôte. En termes de préparation, c’est le top ! Il faut se concentrer sur ce qu’on veut mettre en place. Le contexte va être particulier mais c’est comme ça, c’est la Coupe du monde ! »

Grace Geyoro, vice-capitaine et milieu de l’Équipe de France féminine

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