Le bonheur de Kévin Le Gal, président de l'US Montagnarde (R1)

Les Morbihannais se sont imposés 1-0 face à Dinan-Léhon (N3) grâce à un but d'Antoine Blayo. Kévin Le Gal, leur président, est ravi.

Nicolas Cloarec ne s’en était pas caché. L’entraîneur de la Montagnarde avait rappelé, avant la réception Dinan-Léhon, à quel point ce huitième de finale était important pour son club. Pour son passé, son présent et son avenir.

La Montagnarde fait partie de ces clubs amateurs qui ont marqué l’histoire de la Coupe, en atteignant les huitièmes de finale en 1999 et en 2002. Le club d’Inzinzac-Lochrist, qui avait frappé fort au 6e tour en éliminant Concarneau (N ; 0-0, 4-3 aux t.a.b.) a réussi un nouvel exploit dimanche face à une formation de N3 cette fois. Cette qualification va faire du bien aux finances du club.

"L'entraîneur avait davantage ce souci en tête que moi, s'amuse Kévin Le Gal, le président de La Montagnarde. Je suis en poste depuis 2012 et nous n'avions jamais atteint les 32es de finale sous ma présidence. Voilà qui est fait. Pourtant, nous affrontions un cador du N3." 

Saint-Malo ou Saint-Brieuc en 32es

Sur sa pelouse rendue difficile par le froid, La Montagnarde s’est imposée sur la plus petite des marges, grâce à une réalisation d’Antoine Blayo juste avant la mi-temps. "Nous ne faisions pas vraiment les fiers avant le match. Pourtant, on a réussi une superbe première période. Et en seconde période, nous avons surtout serré les dents. Dinan-Léhon a une palanquée d'occasions. Mais on a tenu. C'est super. Malgré le huis clos imposé par la crise sanitaire, on a bien senti l'intérêt que suscitait notre parcours en ville", poursuit Kévin Le Gal. 

Au prochain tour, la formation de Nicolas Cloarec devra à nouveau se transcender. Elle affrontera le vainqueur de la rencontre Saint-Malo (N2) – Saint-Brieuc (N) reprogrammée mardi en raison des conditions climatiques. "Nous n'avions pas parlé de ce possible rendez-vous. On voulait déjà essayer de passer le 8e tour. Maintenant que c'est fait, on va pouvoir y penser sérieusement", indique Kévin Le Gal.