ÉQUIPE DE FRANCE

Tout savoir avant Kazakhstan – France

dimanche 28 mars 2021 - 09:13 - Claire GAILLARD et Vincent ORSINI
Kazakhstan - France Astana Arena

Les Bleus de Didier Deschamps poursuivent, dimanche à Nour-soultan (15h, en direct sur TF1), leur campagne qualificative à la Coupe du monde 2022 par une première confrontation historique face au Kazakhstan.

 LE CONTEXTE 
5 000 kilomètres à l’Est

Au surlendemain de leur match nul face à l’Ukraine (1-1), les Bleus ont mis, vendredi, le cap à l’Est. Vingt-cinq joueurs se sont envolés pour le Kazakhstan, le milieu N’Golo Kanté ayant été contraint de déclarer forfait après qu’une petite lésion aux ischio-jambiers de la cuisse gauche a été détectée. Un long voyage de quelque 5 000 kilomètres qui les aura mobilisés quasiment une journée, entre les plus de 6 heures de vol et le décalage horaire (+ 5 heures) à digérer. Ils y ont découvert une météo très froide, avec des températures négatives et un épais manteau neigeux sur le sol de la capitale du Kazakhstan. Alors que le calendrier est dense avec un enchaînement de matches en sélection comme en club, la récupération sera l’une des clés de cette rencontre. En face, les Kazakhstanais seront frais puisqu’ils n’ont pas joué en milieu de semaine. « Ils auront cet avantage mais ce sera à nous de faire la différence sur le terrain, estime le défenseur Lucas Hernandez. On sait que la situation ne sera pas facile, surtout après ce long déplacement et le terrain synthétique. »

 LE MATCH 
La tête et les jambes

S’ils se sont contentés de ce nul contre l’Ukraine, les champions du monde en titre voudront engranger des points. « Lorsqu’on a démarré ce rassemblement, on comptait en prendre le maximum. On a été freinés par l’Ukraine, il y avait beaucoup de déception, reconnaît le gardien Hugo Lloris. On a toujours ce devoir de résultat quand on porte le maillot bleu mais historiquement les qualifications sont compliquées. Il faut s’y préparer mentalement. On ne doit pas s’attendre à un match facile sinon on risque d’être secoués. » Didier Deschamps, qui a fait appel à une liste élargie, l’avait annoncé dès le coup de sifflet final mercredi : « Il y aura une rotation importante. On aura besoin de fraîcheur. » Le sélectionneur tranchera quelques heures avant la rencontre. Il attendait pour ça d’avoir le retour des joueurs sur leurs sensations à l’issue de la séance sur synthétique et d’échanger avec son staff. Plusieurs joueurs devraient donc se voir offrir du temps de jeu. Au-delà des qualifications pour la Coupe du monde 2022, sans jouer leur place pour le prochain Championnat d’Europe (11 juin-11 juillet), ils l’auront certainement dans un coin de la tête. Pour eux, face à une équipe très regroupée derrière, la problématique reste la même que mercredi : trouver les espaces, créer des différences, se procurer des occasions et les concrétiser.


Lucas Hernandez lors de France-Ukraine, mercredi 24 mars (photo Simon MORCEL / FFF).

 L’ADVERSAIRE 
La découverte kazakhstanaise

Ce sera la première confrontation entre les deux pays et, à cette occasion, le Kazakhstan deviendra le 85e adversaire de l’histoire des Bleus. 122e nation au classement FIFA, l’équipe kazakhe avait terminé la précédente phase de qualification à la Coupe du monde 2018 à la dernière place de son groupe (3 nuls, 7 défaites, 6 buts marqués, 26 encaissés). « C’est l’équipe qu’on connaît le moins bien, reconnaît Guy Stéphan, adjoint du sélectionneur. Notre service vidéo a bien travaillé, ce qui nous a permis d’analyser leurs derniers matches contre l’Albanie (1-3, le 15 novembre en Ligue des nations) et la Lituanie (1-2, le 18). Cette équipe est formée en très grande partie de joueurs évoluant au Kazakhstan. Sur ces rencontres, nous avons pu voir l’équipe évoluer en 3-5-2 avec un bloc assez bas, mais qui peut être très intéressante dans le jeu si on lui laisse du temps : il faudra donc mettre de l’intensité et de l’impact. D’autant que les Kazakhstanais auront sûrement une motivation supplémentaire puisqu’ils accueillent les champions du monde. » Mercredi, les Bleus en ont déjà eu un aperçu. « On s’attend à un match très dur, il va falloir combattre et tenir, glisse le milieu Adrien Rabiot. C’est surtout dans la tête qu’il va falloir bien se préparer. On ne doit plus lâcher de points et mettre tout ce qu’on a sur les deux rencontres qui viennent. » Car la Bosnie-Herzégovine se profile dans trois jours. Et elle aussi n’aura pas joué dimanche.  

Les chiffres à retenir 

1
L’Équipe de France n’a concédé qu’une défaite lors de ses 16 derniers matches (12 victoires, 3 nuls). C’était en amical, face à la Finlande (0-2, le 11 novembre 2020).
6
Les Bleus ont remporté leurs six derniers déplacements. Il s’agit de leur meilleure série depuis septembre 2002-février 2004 (6 aussi)....
1
... Sur cette période, les joueurs de Didier Deschamps n’ont concédé qu’un seul but, contre la Croatie le 14 octobre 2020 (2-1).
121
Le nombre de sélections de Hugo Lloris. S’il joue face au Kazakhstan, le gardien ne sera plus qu’à une longueur de Thierry Henry, deuxième joueur le plus capé (123 sélections).

Le point sur le groupe D

Dimanche 28 mars (2e journée) : 
15 heures (heure française) : Kazakhstan – France
20h45 : Ukraine – Finlande
Exempt : Bosnie-Herzégovine

Mercredi 31 mars (3e journée) : 
20h45 : Bosnie-Herzégovine – France
20h45 : Ukraine – Kazakhstan
Exempt : Finlande

Classement :
1. Bosnie-Herzégovine, 1 point (1 match)
2. Finlande, 1 pt (1 m.)
3. Ukraine, 1 pt (1 m.)
4. France, 1 pt (1 m.)
5. Kazakhstan, 0 pt. (0 m.)

 

LES ADVERSAIRES DES BLEUS À L’EURO. - Les trois équipes opposées aux Bleus lors de la prochaine phase de groupes de l’Euro (11 juin-11 juillet) poursuivent aussi leurs qualifications pour la Coupe du monde 2022. Après sa victoire sur l’Islande (3-0, jeudi), l’Allemagne affronte la Roumanie à Bucarest ce dimanche soir. Un match dirigé par l'arbitre international français Clément Turpin. La Hongrie, qui a décroché un point face à la Pologne (3-3, jeudi) lors de son premier match après avoir mené à trois reprises, rencontre Saint-Marin. Enfin, vainqueur à Turin de l’Azerbaïdjan (1-0, mercredi), le Portugal se rendait en Serbie samedi soir. Alors qu'ils menaient 2-0 sur un doublé de Diogo Jota, les coéquipiers de Cristiano Ronaldo ont concédé le nul à Sarajevo (2-2). 

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