Julie Pasquereau : « Garder la dynamique »
La défenseure du Stade de Reims explique le bon parcours de son équipe avant son déplacement au Montpellier HSC samedi 14 janvier (13h45, en direct sur Foot+) lors de la 12e journée, quatrième place en jeu.
« Ce match à Montpellier est-il déjà un tournant, en vue d’atteindre l’une des trois places européennes ?
Pas forcément car il reste une demi-saison, qui va être longue. On ne va pas se mettre une pression inutile pour ce match. On est là pour faire le maximum sur toutes les rencontres et essayer d’embêter des équipes comme Montpellier qui ont pour objectif d’aller chercher la troisième place, avant de voir ce qui se passera à la fin. On n’a pas cette place en tête mais si on peut empêcher les équipes qui sont devant de l’atteindre, on ne s’en privera pas. On sait que tous les détails sont très importants, surtout en D1 où la moindre petite erreur peut valoir un but. On va essayer de gommer tout ce qui n’est pas allé sur la première phase, en espérant au moins faire aussi bien.
Avec l’envie de prendre votre revanche sur le match aller (défaite 3-1 à domicile) ?
Oui, car on était un peu frustrées en ayant perdu sur des erreurs de marquage. On aurait pu les éviter donc on a cœur de faire mieux. Je ne fais pas de pronostic car on est vendredi 13 (jour de l'interview, rires) mais on va à Montpellier pour essayer d’en revenir avec la victoire. On a en tout cas l’envie de rester sur notre dynamique des deux succès consécutifs en championnat avant la trêve et du troisième en Coupe de France en ce début d’année (5-3 contre le Paris FC, troisième de D1 Arkema).
(Photo Michel BRISSET / ICON SPORT)
Quelles sont les raisons du bon parcours de Reims cette saison ?
On a un groupe qui vit bien, solidaire sur le terrain et avec des joueuses capables d’embêter tout le monde dans ce championnat. Le groupe est globalement étoffé cette saison, en nombre et en qualité pour répondre présent tous les week-ends, y compris en cas de blessure. On est aussi imprévisibles offensivement, même si les autres équipes commencent à nous connaître et que l’on est un peu plus attendues.
Vous faites partie des douze joueuses de D1 Arkema à n’avoir manqué aucune minute cette saison, votre rôle est donc essentiel ?
Je suis avant tout au service de l’équipe, je m’efforce de donner le maximum à tous les matches. J’essaie d’être un bon exemple, de montrer la voie aux jeunes. Mais c’est la coach qui décide : si je fais partie de celles qui ont joué toutes les minutes, c’est qu’elle doit être contente de mon travail. À moi de continuer ainsi pour répéter cela sur la deuxième partie de la saison.
Troisième au centre avec ses coéquipières Océane Deslandes, Rachel Corboz, Melchie Dumornay et Chloé Philippe (photo Anthony DIBON /ICON SPORT).
Vous avez aussi marqué trois fois, une nouveauté à 28 ans ?
J’avais déjà marqué trois buts mais je jouais alors plus offensive (en douze matches de D1 avec l’ESOFV La Roche-sur-Yon, en 2015-2016). Je suis contente car cela a pu aider l’équipe. Il est toujours plaisant de marquer, cela renforce le capital confiance même si ce n’est pas mon rôle premier, qui est avant tout de bien défendre. Je surfe sur une vague de réussite, tant mieux, mais je suis aussi contente des quatre clean sheets que nous avons réalisés jusqu’ici. Ils m’ont donné autant de plaisir que mes buts.
Que vous a apporté le titre de championne du monde militaire en juillet dernier ?
Il m’a fait du bien personnellement car c’était une expérience humainement très riche. Sportivement, cela reste un titre de championne du monde dont je suis contente, même s’il n’a pas changé ma façon de travailler ni mes habitudes. Je n’avais jamais vécu d’autres compétitions internationales, hormis deux matches amicaux en sélection U17. Cela a été une très bonne expérience d’aller au bout. »
La D1 Arkema sur FFF.FR et sur notre Scores en direct
