Philippe Diallo à Saint-Étienne-du-Rouvray
Le président de la Fédération Française de Football était en visite ce mercredi 8 novembre au club amateur de Saint-Étienne-du-Rouvray (Seine-Maritime). Au programme : échanges avec les encadrant(e)s et rencontre avec les jeunes pratiquant(e)s.
Le club local du FC SER a été primé il y a 2 ans par un prix Philippe Seguin pour son engagement sur l’encadrement sociétal de ses licenciés et sur la mixité. Il a développé un programme appelé "Bien dans tes crampons" visant à sensibiliser les jeunes sur les enjeux sociétaux comme les addictions, la lutte contre les discriminations ou encore la lutte contre la radicalisation.
« C'était un vrai plaisir d'être ici, a déclaré Philippe Diallo, car cela met en lumière le travail formidable fait par nos clubs amateurs avec leurs bénévoles, leurs dirigeants et leurs éducateurs. Ici, il y a évidemment l'apprentissage du football mais également celui de la vie : la capacité de transmettre des valeurs, d'acquérir une discipline, d'apprendre à vivre ensemble, d'avoir un soutien scolaire et un projet éducatif … Tous ces éléments ne sont parfois pas à la une de l'actualité mais constituent partout, et particulièrement dans ce club de Saint-Étienne-du-Rouvray, le véritable ciment du vivre ensemble. Je souhaite une nouvelle fois saluer le travail accompli ici et dans tous nos clubs amateurs ».
Le président de la FFF a assisté à une séance d’entraînement des U9-U11, dialogué avec les jeunes avant de participer à une table ronde avec les dirigeants du club, du district 76, de la ligue, des associations comme la Licra, des représentants de la ville et de l’État, lors de laquelle il a évoqué le lancement de la nouvelle plateforme d’alerte et de signalement de la Fédération.
« Nous avons une forme de contrat de confiance avec les familles. Le football, c'est plus de 2 millions de licenciés dont près de 800.000 jeunes de moins de 18 ans. C'est notre responsabilité, vis-à-vis de ces filles et ces garçons ainsi que leurs proches, de faire en sorte que lorsqu'ils viennent jouer au foot, ils puissent y prendre du plaisir en toute quiétude. Voilà pourquoi nous nous dotons de tous les outils possibles pour garantir cette tranquillité. Je pense que lorsqu’on décide de lutter de sans tolérance aucune contre ces phénomènes de discrimination et d'agression sexuelle ou morale, il faut que cela soit visible par tous et accessible le plus simplement possible pour toute la communauté du football. C'est la raison pour laquelle cette plateforme est trouvable dès la première page du site de la FFF ».
